Chapitre 6

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Les suicidés

Zach

Je tendis la main vers elle, un frisson me parcourait, cela faisait longtemps que je n'avais pas touché quelqu'un, ma main se rapprocha de la sienne, je frôlai sa peau.

Elle se recula d'un bond.

- Qu'est-ce que tu fais ?

Je lui pris la main et la plongea dans les orties.

- Aie, ça pique mais t'es malade, s'énerva-t-elle.

- Tu es un néphilim, m'étonnais-je.

- C'est quoi ? répondit-elle.

- Normalement les êtres obscur n'ont pas de sens de touché, ni du goût.

- Toi, tu n'es pas un être obscur ?

- Je suis un néphilim, ma mère est une humaine, lui expliquai-je.

- Donc je suis un néphilim aussi, je me demandais pourquoi, j'étais la seule, à me souvenir de ma vie humaine.

- Tu te souviens de ta mort ? lui demandais-je.

- Oui, j'ai eu un accident et je suis tombée dans le coma, quand je me suis réveillée, j'étais avec Azraël, il m'a expliqué ma nouvelle condition ensuite Enzo est venu me chercher.

Je croyais que Azraël récupéré les âmes des humains cruels, qu'est-ce que mon père voulais aux néphilims ?

Je la pris dans mes bras, le contact humain m'avait manqué, je la regardais, elle était pétrifiée, je la lâchais.

- Désolé, j'ai toujours étais très tactile.

J'étais embarrassé.

- Non, c'est moi, je n'aime vraiment pas qu'on me touche, mon père était alcoolique, très colérique et violent avec ma mère, il l'était quelquefois avec moi.

Elle se tournait les pouces nerveusement. Je voulais la consolé mais je ne pouvais pas, physiquement, j'enlevais les pierres accrochés à mes ailes, « alors, on vole ».

Elle me sourit, je me dirigeais vers la falaise, tant pis si je tombais, Phoebe me rattraperait.

Elle n'aimait pas que je la touche mais elle n'avait pas hésité à me transporter, je sautais en battant des ailes, tombais, forcis plus sur mes ailes et fis des mouvements plus rapide, je pris de l'altitude mais je n'allais pas tenir longtemps.

« Fait des grand mouvements, plutôt que des petit plus rapide et mes toi horizontalement », je l'écoutais et me sentis soulagé, je n'avais plus besoin de forcer. C'était génial, tout étais petit et le ciel si immense, « allez le premier qui arrive au bateau », me défia Phoebe. 

Elle accéléra, elle était rapide mais la vitesse c'est mon point fort, et je fonçais, à tel point que je ne distinguais plus le paysage, j'atterris sur le paquebot, c'était étourdissant et enivrant, Phoebe me rejoignait.

- Tu es très rapide.

- On devrait rentrer, Enzo sera en colère pour notre absence à l'entrainement, pas un mot sur notre escapade.

- Motus et bouche cousu.

Je lui pris la main et l'entraîna dans le portail, Enzo nous attendait.

- Les entraînements sont obligatoire même pour toi Zach, je ne tolérais plus d'absence, gronda notre meneur.

- Nous nous sommes entraînés dehors, s'exclama Phoebe.

Les êtres obscursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant