Forgive, Never Forget

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Inspiré par l'OS I écrit par la personne à qui ceci est dédié.

Un OS qui au passage est magnifique. Allez le lire tout de suite. Vite. Dépêchez-vous !

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J'étais un inconnu. Une personne comme une autre sur cette terre. Qui a fait des erreurs. Irréparables erreurs. Mais j'avais respecté sa volonté, malgré que en souffre, au point de vouloir partir, mais ne pas en avoir le courage. Et je me doutais qu'elle avait mal. Plus que moi, sûrement.
Je n'osais pas imaginer l'état dans lequel toutes mes conneries avaient dû la mettre. Mon coeur se serrait rien qu'à l'idée de voir de ses beaux yeux s'échapper des gouttes salées.
J'aurais dû être moins con. J'aurais dû être plus délicat.
J'aurais dû réfléchir au lieu de faire tout ça.
J'aurais dû la garder à mes côtés. La protéger, la faire sourire, et essuyer ses larmes qui n'auraient jamais dû couler.
Je suis juste stupide. Elle m'a laissé une chance, et le concours de circonstance m'a fait raté cette opportunité. J'ai réussi à la perdre. À tout perdre. Parce qu'elle s'est arrêté devant cette vitre au mauvais moment. Parce que j'ai été assez con pour prendre cette serveuse dans mes bras. Parce que je n'ai pas su la récupérer.
Et son message a achevé mon espoir.
Alors, j'ai compris que c'était fini pour moi. Que je n'avais plus ma place dans son coeur. Qu'elle ne me laisserai plus être celui qui la réconforterait, câlinerait, embrasserait, protègerait.

Et l'idée de penser qu'elle puisse un jour, aujourd'hui comme demain, être dans les bras d'un autre, me rendais malade. Ce serait comme ce qu'elle a vu. Mais cette fois, elle aimerait réellement celui qui aurait la chance de l'avoir dans ses bras. Elle sourirait d'être avec lui. Et moi je ne compterai pas. Je ne serais rien, comme un figurant dans l'histoire, celui qu'on ne voit même pas. Qui pourrait ne pas exister, ce serait pareil. Ce serait même mieux.

J'ai respecté son choix. Je l'ai laissée partir. Elle avait trop souffert de ma maladresse. De ma bêtise.

Sauf que je n'oublierai jamais Son sourire radieux, ses cheveux longs et bouclés au doux parfum de miel où mes doigts aimaient se perdre, sa peau hâlée, son visage si parfait, ses longues jambes. Tous ces moments. Ces fêtes, ces sorties, ces rendez-vous, ces après-midi passés enlacés. Tout ce bonheur qui nous entourait. Ça n'aurait pas pu durer. Parce que je gâche toujours tout. Et cette fois encore, c'était ma faute.

Je ne supportais pas de la faire souffrir. L'idée qu'elle pleure de mes erreurs était une torture permanente. Alors je l'ai laissée partir. Ne plus souffrir de traîner le boulet que je suis.

Et je me souvenais encore. Et je me souviendrai toujours.

Alors, à celle qui a habité mes plus beaux rêves, qui a rendu ma vie rayonnante, qui a pris mon coeur,

J'aimerai qu'elle sache que je veux qu'elle sois heureuse. Sans mes erreurs, sans ma maladresse, sans la souffrance que j'ai pu lui apporter. Qu'elle vive bien, heureuse, et que plus jamais elle ne pleure, pour moi ou pour un autre.
Ou je me chargerai personnellement de cet enflure qui se permet de faire pleurer la plus magnifique personne sur cette terre.

"Car je l'aime."

Tels étaient les derniers mots de cette lettre, inscrits tout en bas, le plus magnifiquement possible.
Je n'arrive pas à croire qu'il ait écrit ça pour moi. Sur moi.

Je me dis que j'aurais pu être à nouveau avec lui.
Mais en avais-je vraiment envie ? En avais-je le courage, après toutes ces larmes versées ... ?

Peut-être ne saurai-je jamais.
Peut-être que la réponse se joue maintenant, pendant que je me dirige à grands pas vers chez lui.

Peut-être y aura-t-il une fin, à tout cela.
Peut-être pas.

Mais en tout cas

Ce qui est sûr

C'est que ni lui ni moi n'oublierons tout cela.

Gravé dans un coin de nos mémoires, ces instants resteront pour toujours.

Forgive
But Never Forget

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