Chapitre 8

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Mon sang se glace à ses mots, je ne comprend même pas où il veut en venir. Que va-t-il faire avec se morceau de verre? La réponse est pourtant évidente mais je suis si paniquée que je n'arrive pas à réfléchir.

Il me dévisage toujours en tenant ce morceau de verre, je peux même remarquer qu'il le serre fort. Comment je le sais? Il saigne, sa main est totalement ensanglantée. Je pense alors à ce moment qu'il est idiot, que c'est vraiment un imbécile pour se faire du mal alors qu'il est facilement possible de ne pas se blesser. Il serre trop... Il le fait exprès, il se fait du mal.

Je continue de fixer sa main, me posant des questions pour oublier ma situation délicate, pour ne pas dire désespérée. Mais bien vite il me sort de mes pensées en faisant un pas en avant. Mon premier réflexe et de m'agiter, mais visiblement ça ne lui plaît pas.

-Tu vas arrêter de bouger! Si tu crois que je vais être gentil ou que je vais abandonner juste parce que tu gigotes, tu te trompes complètement!

-Je... Je vous en supplie...

  Ma voix est faible et je bégaie. Je ne suis même pas sûre qu'il m'ai comprise. Mais en voyant les commissures de ses lèvres s'étirer je vois que si. Malheureusement, au lieu de prendre pitié, il rit. Un petit rire d'enfant j'ai l'impression. Mais honnêtement ce moment de joie pour lui me rend plus mal qu'autre chose, je me vois déjà passer un sale quart d'heure.

  Il se mord la lèvre inférieure après avoir rit et me regarde. Il déchire lentement mon haut avec le bout de verre, il semble profiter de ce moment car il se mord toujours la lèvre et il semble se noyer de bonheur dans mes supplications. Une fois mon ventre entièrement découvert il se met à genoux et passe un bras autour de ma taille pour m'empêcher de bouger. Ça marche car je ne touche plus le sol à cause de ma petite taille. Je pleure, le suppliant, priant, demandant de l'aide en sachant pourtant bien que ça rien ne changera à cela.

  Le moment si redouté arrive. Il pose le morceau de verre sur le côté droit du bas de mon ventre, et appuie délicatement jusqu'à ce que la peau commence à se déchirer. Il continue sous mes cris aiguës qui envahissent la pièce. Je ne sais pas combien de temps cette torture va continuer mais c'est trop pour moi. Je n'en peux plus. Mon corps et remplit de sueur et aussi de sang, je ne vois plus rien tellement je pleure et ma voix ne porte plus. C'est inutile de me forcer car je n'ai vraiment plus la force de sortir un seul mot.

  Lorsque c'est enfin finit il se lève et balance le morceau de verre qui s'éclate sur le côté de la pièce. Je distingue sa silhouette qui quitte la pièce alors que moi je tombe dans l'inconscience.

KidnappéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant