Il pleurait

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Un jour, je marchais pour me rendre au bar de M.Desmonts, comme d'habitude, mais un homme, un soldat pleurait assis sur le trottoir. Je me demandais pourquoi il pleurait, il me semblait qu'ils n'avaient pas de cœur. Sa doit être pour quelque chose de superficielle. Je n'y porte pas importance, de toute façon il n'en mérite pas. C'était une super soirée au bar se soir, il y avait une bonne ambiance. Je sorti très tard contrairement à mon habitude, le couvre-feux était presque levé. Le soldat pleurait encore sur le rebord du trottoir. Alors je lui demanda si depuis tout ce temps il était rester  assis là. Il continua de pleurer, alors je m'assis à côté de lui et lui reposa la même question, ce à quoi il me répondit par une sorte de grognement. Alors je lui demanda pourquoi il pleurait, je m'attendais à quelque chose à laquelle j'aurai pu facilement surmonter. Entre deux sanglots il me dit:

-Mon...mon frè...frère...re est...est...par...parti.

Dans ma tête je me disais tant mieux, il ne méritait que d'aller au front. Alors, pour avoir l'air compatissante je lui répondis:

-Il va revenir, vous, vous vous en êtes bien sorti au front ou bien ça en a tout l'air.

Il me regarda d'un air incrédule avec ses yeux bouffis à cause des larmes avant de répondre:

-Si il serait seulement partit au front, je serai heureux.

Je lui demanda donc où son frère était parti, il me répondit alors:

-Dans un cercueil mort et supposément enterré, je n'ai même pas pu être là pour lui!

Je ne voulais plus parler, je ne m'attendais pas à un décès comme cause de ses pleures. Malgré tout des mots sortirent de ma bouche avant même que je ne l'ai pensé. Alors je lui demanda contre mon gré la cause de la mort de son frère. Il avait un regard noir, noir de colère, mais il me répondit quand même en me répondant:

-Pour des gens tels que vous des prisonniers, il a sauvé des prisonniers, des juifs, des français, des belges, des canadiens, des anglais, etc... 

Je ne comprenais pas ce qu'il disait ou plutôt je ne voulais pas y croire, on m'avait toujours dit que les soldats allemands étaient cruels et sans-cœur. J'avais la preuve que c'était faux, mais je ne voulais pas y croire. Ça aurait été comme briser tout ce qu'on m'avait enseigner. Alors, une phrase me vint en tête, cette phrase vint confirmer ce qu'était en train de confirmer involontairement le soldat assis à côté de moi. Cette phrase était: On est tous humains. Même les allemands. Je commençais à me dire que je m'étais tromper tout le temps que j'avais crue que les allemands étaient tous méchants. J'essayais pourtant de me dire que j'avais toujours eu raison et qu'il était simplement une exception,  l'exception à la règle. Alors, je pensa à son frère, il avait sauvé des prisonniers.      

L'homme qui pleurait sur le trottoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant