Malgré la douleur qui m'habitait à cause du départ d'Armand, j'ai appris à vivre, à voir les petites choses de la vie, et l'importance de chaque instant. Comme on dit, l'espoir fait vivre, l'espoir de son retour me gardais bien vivante, mais aujourd'hui, cette espoir n'est plus. La flamme qui m'habitait c'est envoler avec lui. J'ai reçu une lettre d'Huppert m'en disant avec des détailles ses derniers instants. Sa me rappelle quand on marchais pour se rendre au baraquement, il m'a dit ceci:
-Tu sais, ma mort pourras te sembler injuste, mais si cela arrive, dit toi que je serai mort comme tout les autres, à la guerre, il n'y a pas mille façon de mourir. Ma mort passera comme une autre, elle comptera pour une dans une tonne de million. Mon corps sera sûrement laisser là, à l'abandon, comme les autres. Je peux te sembler spécial, mais pour la guerre ou les aux dirigeants, je suis seulement un pion. Lorsqu'on joue au échec et qu'on perd un pion, cela ne fait pas grands changement dans la partie, cependant lorsqu'on perd la reine, un cavalier... l'impression n'est pas la même. Si Hitler meurt, par exemple, ça fera la couverture de tout les journaux, mais si moi je meurs, à la limite mon nom apparaîtra dans la section "soldat mort au combat" des journaux d'Allemagne.
Sur le coup, je crois que je n'ai pas très bien analyser ce qu'il venait de me dire, maintenant je comprends où il voulait en venir. Maintenant il m'a quitter. C'est comme si je n'arrivais pas à me faire comprendre qu'il est définitivement parti, je me réveille encore le matin en me disant qu'il va finir par rentrer. Lorsque je lus la lettre d'Huppert, je n'y croyais pas, je ne voulais pas y croire. La douleur était si intense, que je ne peux même pas la comparer. Les dernières paroles, qui se trouvais dans la dernière lettre qu'Armand m'a envoyer était:
"(...)Je suis désolé de ne pas être la pour toi chérie. Désoler de te faire vivre cette enfer. Je m'en veux, car si je ne me serai pas trouver sur se foutu trottoir, tu ne m'aurai pas trouver, ne serait pas tomber amoureuse de moi et surtout, je ne t'aurai pas fait de peine. Sinon, pour ton frère, j'ai parler avec des anciens garde de camps de prisonnier, seul un le reconnaît, il dit qu'il l'a vu lorsqu'il travaillait au camp d'Auschwitz. Au dernière nouvel, il était en vie, mal en point, mais en vie. Je suis désoler, je n'ai pas plus de renseignements, car cet homme qui m'a donné ses renseignements, est mort, comme la majorité d'entre nous. Je suis le seul avec Huppert, de notre bataillon à avoir survécu jusqu'à maintenant depuis le déploiement de notre bataillon. J'ai mal, froid, faim, soif, mais surtout peur. Peur de ne jamais te revoir.
Au revoir Elizabeth,
Armand"
C'était une courte histoire d'amour avec Armand, un court premier amour. Si j'aurai pu, je serais parti à sa place. Mais je ne le pu. Je donnerais tout pour le ravoir près de moi. Je voudrais de nouveau sentir ses bras me serrer contre lui pour me consoler, sa main serrant la mienne et ses lèvres contre les miennes. Je pleures désormais, jamais je ne l'oublierais, comment pourrais-je? Jamais je n'enlèverais se collier qu'il m'avait autrefois donné. Jamais je ne jetterais toutes ses lettres qu'il m'a envoyer, gardant de lui que des souvenirs. Je l'aimais, je l'aime et l'aimerais pour toujours, jusqu'à ma mort.
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L'homme qui pleurait sur le trottoir
Romance"Un jour je passa sur le trottoir, comme à l'habitude, pour me rendre au bar de M. Desmonts. Sauf qu'un homme, un soldat, pleurait assis sur le trottoir." Elisabeth vit en France depuis toujours, mais malheureusement les allemands ont pris le villag...