Le baraquement

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Je courus dans les rues, jusqu'à la rue Vincent. En effet, il y avait un énorme baraquement et plusieurs soldats devant. J'arriva devant l'un d'eux tout essouffler. Il fumait une cigarette et parlait avec d'autres soldats. Il me regarda avec une sorte de surprise et de colère avant que j'ouvre le dialogue:

-Excusez moi, vous connaissez le soldat Armand?

-Lequel?

-On m'a dit que vous que le connaissiez peut-être sous le nom ti-casse.

-À oui, lui, dans le onzième bataillon?

-Je suppose, avec Huppert.

-Ouais, deux secondes, je vais te le chercher.

Il tourna les talons et entra dans le bâtiment. Il revint quelques minutes après, accompagné d'Armand. Armand stoppa net en me voyant. Je m'approcha donc. Je le questionna donc, redoutant la réponse:

-Un soldat de ton bataillon, Huppert m'a dit que vous partiez demain pour la Russie, dit moi que c'est faux.

Il baissa les yeux, je compris sa réponse. Des larmes se mirent à couler sur mes joues. Voyant ma tristesse, il m'enlaçât. Je le serra le plus fort que je le pouvait, il me peinait tellement. On resta enlacé ainsi pendant deux bonnes minutes. Il me dit c'est seuls mots avant de retourner dans le bâtiment:

-Je suis désoler.  

L'homme qui pleurait sur le trottoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant