Après se slow, on s'est assis sur un lit et on a parler quelques minutes avant qu'Huppert entre dans le dortoir. Armand se leva d'un bond et lui dit quelque chose en allemand que je ne compris évidement pas. Huppert sembla alors marmonner une réponse, à peine audible. Pourtant, Armand avait l'air d'avoir compris, puisque expression plutôt inquiète à la base s'est transformer en une sorte de tristesse et de colère. Le visage déformer par la colère, mais les yeux empli de larmes. Je voulais le calmer, le réconforter, mais ne comprenant rien à la situation, je du rester spectatrice. Ils continuèrent à s'échanger quelques paroles en allemand, à voix basse, comme si il voulait que personne n'entendent. Après avoir respirer un bon coup, Armand me fit signe de le suivre, se que je fis. On sortit à l'extérieur du bâtiment, on marcha un moment, on s'arrêta seulement après que le bâtiment ne sois plu visible, il prit par la suite la parole:
-Connais-tu un endroit sympathique où on peu manger un bout?
-Bien sûr, le bar de M. Desmonts, tu connais peut-être, c'est là que je t'ai ramassé.
-Pourquoi pas, aller, je te laisse me guider.
On marcha alors un bon moment avant d'arriver devant le bar. Une fois rendu, on prit une table tout au fond dans un coin et je lui posa la question qui me brûlait les lèvres depuis que l'on est sortit du bâtiment des soldats.
-Alors, sais-tu quand tu vas partir?
-...
-S'il te plaît, tu peux me le dire!
-Se soir...
-As-tu une heure précise?
-Le dernier groupe par vers 22 heure, Huppert a fait en sorte que nous soyons le dernier groupe à partir.
-Il nous reste un peu plus d'une demi-journée...
-C'est pas si mal!
C'est à se moment que je me rappelais pourquoi j'étais venu à la base. J'ouvris donc mon sac et sortis les deux photos que j'avais prise. Je les posa devant lui sur la table. Il les déplia et m'interrogea d'un air quelque peu incrédule:
-Qui est-ce?
-C'est Martin, mon petit frère, des soldats allemands l'on emporter, je ne sais pas où il est, pense-tu que tu pourrais le trouver?
-Si je reviens du front russe, j'essaierai...
-Arrête de dire ça, tu vas revenir, de toute façon tu es obliger, sinon je te réanimerais et te tuerais de nouveau.
-Je suis désoler...
-Mais pourquoi, pourquoi te pardonnes-tu?
-Car je te laisse tomber, maintenant, tout se que je te donne c'est de la tristesse.
-Mais non, quand tu es là, j'ai le cœur emplie de bonheur!
-Justement, quand je suis là, mais d'ici se soir, je ne serais plus là, alors la tristesse sera plus grande.
-Comment peux-tu l'affirmer, je suis forte, capable de vivre quelques mois sans que tu ne sois là, sans oublier que lorsque tu reviendras la joie sera deux fois plus intense.
-Même les personnes les fortes réagissent ainsi, je le sais très bien.
-Et comment?
-Parce qu'avant d'être ici, j'étais chez moi, dans mon pays, encore chez mes parents avec mon petit frère et ma grande sœur.
-Mais, ils ont du comprendre, tu l'as choisis, c'était ta décision.
-Non, qui choisirais de faire cette enfer son métier, j'ai été enrôler de force, tout comme mon frère, seulement lui fût enrôler deux ans après moi...
-Attends deux secondes, je ne te suis plus, tu as été enrôler à quel âge?
-18 ans, 15 étant l'âge minimale, mon frère avait 13 ans quand je me suis fait enrôler.
-Pourquoi il t'on enrôler à 18 ans alors que 15 est l'âge minimale?
-Car je fût enrôler au début de la guerre, lors de l'attaque de la Pologne. Enfin bref, c'est compliquer et t'as pas besoin que je te bourre le crâne de c'est conneries.
-Oui, changeons de sujet...
-Peux-tu me donner ton adresse?
-Oui, mais pourquoi?
-Parce que si je veux t'écrire du front, il va me falloir ton adresse.
Je lui écrivis mon adresse sur un bout de papier et posa le bout de papier sur les photos que je lui avait donner précédemment. On discuta alors pratiquement toute la journée, en marchant doucement dans les rues du marché. Le ciel était devenu noir, l'heure du départ avait sonné.
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L'homme qui pleurait sur le trottoir
Romance"Un jour je passa sur le trottoir, comme à l'habitude, pour me rendre au bar de M. Desmonts. Sauf qu'un homme, un soldat, pleurait assis sur le trottoir." Elisabeth vit en France depuis toujours, mais malheureusement les allemands ont pris le villag...