Il doit partir

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Je retourna chez moi, les yeux pleins d'eau. Les larmes m'embrouillant la vue, j'ai manquer plus d'une fois de tomber. J'arriva chez moi, ouvris la porte et la ferma d'un geste vif. Je m'écroula dans mon entré. Quelques minutes après m'être calmé, je trouvais rationnel d'aller me coucher, pour au moins aller le voir avant qu'il parte demain. Le matin, en me réveillant, je n'ai pas cesser de pleurer. Je n'avais même plus la force de me lever. Je me disais à quoi bon aller le voir si c'est pour tomber en pleurant dans ses bras, tel un enfant. S'il me voyait ainsi, j'en suis certaine, il me trouverait pathétique. Je finis par reprendre mon courage et me leva pour de bon. Je marcha dans la maison, et tomba sur une photo de mon petit frère qui était accroché au mur. Tout pour attiser ma tristesse. Me rappeler de Martin, c'est terrible. Où il est partit? Je me pose encore la question. C'est ainsi, que j'eu ce qui semblais une éclair de génie. Je pris la photo et la retira du cadre, je fis de même avec une photo de moi. Je les plia et les rangea dans mon sac avant de filer vers le baraquement. Je courus sur les trottoirs, bousculant les autres piétons. J'arriva de nouveau devant cette immense structure massive. Je vis Huppert parlant avec d'autre soldat. Je me dirigea donc vers lui et lui posa la question suivante:

-Saurais-tu où se trouve Armand?

-Encore? Tu ne l'as pas trouvez hier soir?

-Si, mais j'ai besoin de lui remettre quelque chose.

-Rentre dans le bâtiment, tourne à droite à la première intersection, ensuite tu pourras remarquer qu'en haut, les portes seront numéroté et avec une lettre, c'est les dortoirs, alors tu rentres dans le dortoir 6J, c'est clair?

-Alors je tournes à droite et entre dans le dortoir 6J... je peux te poser une question?

-Eh oui, quoi?

-Pourquoi "J"?

Je vis alors c'est yeux se remplir d'eau.

-Ah, c'est pour Justus.

-Justus? C'est un nom?

-Oui...

-Vous nommez vos dortoirs avec des noms?

-Chaque dortoir est occupé par un bataillon, on est à peu près 6 ou 8 par bataillon, on nomme les dortoirs par le premier de notre bataillon à être tomber...

-Je suis désoler...

-T'en fait pas, il est mort en 1940 sa un peu plus de deux ans déjà.

Je le salua donc et partis avec les instructions qu'Huppert m'avait donner. J'arriva avec assez de faciliter devant le dortoir 6J. J'entra, il n'y avait qu'Armant dans le dortoir, allonger sur son lit, regardant le plafond les larmes coulant sur ses joues.


L'homme qui pleurait sur le trottoirOù les histoires vivent. Découvrez maintenant