Je ne voulais plus parler avec lui, je n'aurai jamais du le faire! On m'a toujours dit de ne jamais leur adresser la parole, mais je l'avais fait et je devais maintenant vivre avec les conséquences de mes actes. Je me levai d'un coup et me mis à marché à pas rapide. Le lendemain comme d'habitude j'alla au bar en début de soirée. Je n'en croyais pas mes yeux. Il était encore là! L'allemand était assis à la même place que lorsque je suis partie hier soir, ses pleures avaient diminuer, mais pas cesser. J'allai le voir, il commençait à me faire pitié. Je commençai par lui demander si il avait dormi. Aucune réponse. Il avait encore la tête enfouie dans ses bras et il était encore recroquevillé sur lui même. Je me relevai, voyant qu'il ne voulait parler. J'entrai dans le bar d'un pas douteux. Je ressorti quelques heures plus tard, il était encore là. Il fallait s'en douter. Il s'affaiblissait à vu d'œil, normalement cela m'aurait rendu heureuse de voir un allemand ainsi, mais maintenant que j'en connais la cause, je voulais qu'il aille bien. Alors je mis ma main sur son épaule droite, lui pris le bras et le tira vers le haut. Je tirai le plus que je pouvais, il ne bougeait pas. Après presque une heure d'acharnement, il se leva et me regarda d'un regard emplie de colère, mais bouffi par les larmes. Je pu enfin voir son visage en entier. Il avait les yeux vert bleu, une sorte de turquoise, ses cheveux était brun foncé, presque noir. Il était très grand, il devait faire presque deux mètres, voir il faisait plus de deux mètres. Il aurait pu être mon type, s'il n'aurait pas été allemand.
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L'homme qui pleurait sur le trottoir
Romance"Un jour je passa sur le trottoir, comme à l'habitude, pour me rendre au bar de M. Desmonts. Sauf qu'un homme, un soldat, pleurait assis sur le trottoir." Elisabeth vit en France depuis toujours, mais malheureusement les allemands ont pris le villag...