Non, je ne regrette rien.

3 Octobre 2016

Pour Zoé les jours avaient commencé a se ressembler. Cela faisait un peu plus d'une semaine qu'elle se faisait insulter par ses camarades. Elle avait finit par ce convaincre que les ignorer que si elle n'y prêtait plus attention à cette situation tout cela finirai pas s'arrêter. 

Tout les matins était un peu plus difficile que le précédent. Elle arriva en retard deux fois, ce qui ne lui était jamais arrivé. Alexis était patient. Il avait beau tout faire pour la défendre rien n'y changeait. Personne n'avait essayer de s'en prendre à elle physiquement depuis qu'il avait plaquée Emy contre un mur, c'était déjà ça de gagner. Il n'y avait pas eu de suite à cette histoire, ce qui avait rassuré Zoé. Elle ne voulait pas attirer plus l'attention sur elle, ou qu'Alex ai des problèmes à cause d'elle.

Le 3 octobre était un de ses lundi nuageux d'automne où rien n'avait de sens. Il faisait froid et humide. Les vents avait déjà fini d'arracher les rares feuilles qui étaient encore accrochées aux arbres. Les deux amis se protégèrent tant bien que mal des bourrasques tout en se rendant vers leur lycée. En arrivant finalement ils virent de nombreux groupes qui c'étaient formés ça et là, près des murs de la cour.

Les deux jeunes se frayèrent un chemin a travers l'un des groupes les plus dense pour découvrir une nouvelle humiliation. Partout étaient affichés des photos de Zoé, le soir du rendez vous avec Ben. Ils étaient entrain de s'embrasser. Il avait une main sur ses fesses. En gros était écrit "FILLE FACILE" avec son numéro de téléphone. 

Elle était horrifiée. Alexis arracha l'affiche mais le mal était déjà fait. Ils n'avaient pas fais 3 mètres qu'elle se faisait déjà harcelée d'appel. Son portable vibrait, en boucle et elle n'y pouvait rien. Elle ne pouvait plus utiliser son téléphone ni même l'éteindre. Elle retira la batterie, essayant de retenir ses larmes. Elle vit au loin Marcus arracher une autre affiche, qui devait fort probablement ressembler à la première.

Elle alla se réfugier dans les toilettes du dernier étages, Alexis resta avec elle. Elle ne pouvait pas aller en cour dans cet état. Elle tremblait et avait du mal à respirer. Pourquoi ses camarades s'en prenaient à elle ? Que leurs avait elle fait ? La porte s'entrouvrit.

"- Zoé ? C'est Marcus, je peux entrer ?"

Alexis questionna son amie du regard. Elle aquieça silencieusement. Il lui dit donc d'entrer.

"- Je suis désolé de ne pas être venu te voir avant, je ne sais pas quoi te dire pour que tu ailles mieux, commença t'il."

Zoé ne le laissa pas finir et lui fit un câlin. Avec Alexis il avait été le seul à lui montrer un tant soit peu de sympathie ces dernières semaines. Il fut surpris, mais lui rendit son calin. Après quelques instant elle se rassit. Elle tremblait moins, mais elle se sentait toujours aussi mal.

"-Vous n'allez pas en cour, demanda t'il.

  - Non, on va rester un peu ici, en attendant que sa passe, répondit Alexis, qui avait passer son bras autour des épaules de son amie.

  - Je peux rester ? proposa-t'il.

  - Bien sur, dit elle, en lui faisant le plus beau sourire dont elle était capable.

Elle se trouvait pitoyable, assise dans des toilettes, avec les deux seules personnes qui lui parlaient sans l'insulter. Il se passa de longues minutes sans que personne ne parle, ce qui allait plutôt bien à Zoé. Finalement Marcus brisa le silence, la sortant d'une rêverie qui l'avait emmenée bien loin du dernier étage de l'enfer.

"- Ma sœur est morte, dit il."

La jeune fille ne savait pas quoi répondre, que pouvait elle dire à ça ? Alexis posa sa main sur le genoux de Marcus, en signe de compassion.

"- C'est en grande partie pour ça que je te défend, tu ne mérites pas ce qu'il t'arrive, je ne sais même pas d'où ça a commencé."

Zoé et Alex expliquèrent l'histoire, depuis le début. Marcus resta silencieux tout le long de l'explication. A la fin il était tellement choqué par ce qu'il venait d'entendre qu'il ne réagit pas tout de suite. 

"- Mais pourquoi ne pas en parler à un prof ? demanda-t'il.

  - Tout le monde s'en prend à moi, si j'en parle ça sera pire. Ils se défouleront sur moi.

  - Mais si tu ne fais rien tu ne pourras pas t'en sortir.

  - C'est bientôt les vacances de la Toussaint. On verra après."

Il n'osa pas me contredire, mais il se promit à lui même que si elle ne disait rien au retour des vacances il irait le faire lui même. Même si elle lui en voulait après.

Ils passèrent le reste de la journée ensemble. Ils retournèrent en cours pour la deuxième heure. La présence de Marcus donnait un faux semblant de sécurité à Zoé. La journée se passa sans incidents notable. Elle avait presque oublier les photo d'elle et son portable, qui gisait au fond de son sac, la batterie séparée du reste.

En rentrant chez elle se soir là elle fit "accidentellement" tomber son téléphone dans les toilette. Ses parents qui avaient remarqué qu'elle n'allait pas très bien ses dernier temps ne lui crièrent pas dessus. Ils lui promirent de lui en racheter un. Elle ferma aussi sa page Facebook, elle ne voulait pas que ses parents tombe sur son mur en cherchant ce qui pouvait lui arriver.