Numéro 5 -ah bah non

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Percy Jackson avait toujours eu une vie difficile, pourchassé par des monstres, fils du dieu de la mer, bref, rien de simple.

Mais là, Percy Jackson avait vécu une épreuve très difficile. Depuis la parution du dernier numéro de ce stupide magazine, la moitié de la colonie le regardait de travers.

Annabeth, elle, se faisait presqu'harceler par cette "Roxxx", qui lui laissait continuellement des lettes d'insultes devant sa porte, mais aussi des poupées vaudous avec une aiguille dans le cœur, rien de bien agréable en soit.

Will et Nico voyaient leur relation mise à mal. Pourquoi ? Tout simplement parce qu'une bande de harpies avait décidé de les mariés coûte que coûte, au point qu'ils ne pouvaient plus mettre le nez dehors sans qu'une de ces folles débarquent. Pour un demi-dieu devant se rendre chaque jour à l'infirmerie, et un autre qui voulait s'entraîner au combat, c'était atroce. Et les menaces de Nico n'y faisaient rien. Le torchon continuait à être publié. Les Aphrodites se moquaient bien des deux amoureux.

Travis, lui, ne pouvait pas vivre sa nouvelle histoire d'amour en paix. Noa et lui étaient heureux, mais ce fichu bout de papier racontait, chaque jour ou presque, une nouvelle histoire, un nouveau ragot. Son couple pouvait être mis en péril, et après l'échec avec Katie, il le refusait. Noa était tout ce qu'il lui fallait, point barre.

D'ailleurs, Katie souffrait aussi du magazine. Butch avait rompu, en ayant marre de ne pouvoir se balader dans la colonie sans se faire insulter. Quoi que, ça ne s'était pas arrêté avec leur rupture, au contraire.

Bref. C'était la catastrophe, l'horreur, digne d'un livre de Stephen King. Plus personne n'osait vivre normalement de peur que le magazine déforme tout.

Chaque jour, Aphrodite était priée de faire quelque chose pour que ses enfants cessent leur stupide invention. Rien à faire. La déesse de l'amour se déléctait de voir la colonie dans cet état.

Un soir, toutes les victimes du magazine se dirigèrent vers la fôret qui bordait la colonie. Elles s'assirent et, en chuchotant, essayèrent de trouver une solution pour que le journal cesse.

« Je vous dis qu'il faut les envoyer en Enfers, martelait Nico
— Plutôt dans le Tartare, grogna Percy
— Les gaver d'huile de palme pas bio, marmonna Katie
— Ça existe l'huile de palme bio ? demanda Will
— J'en sais rien, t'en poses des questions aussi... répondit la fille de Démeter
— On les noit, au pire ? » proposa Percy

Finalement, ce fût Annabeth qui eut la meilleure idée (logique, en tant que fille d'Athéna). Ils ne pouvaient pas menacer les Aphrodites de ne plus leur donner de papiers: les perturbateurs avaient reçu il y a trois jours des tonnes de papier. Non non, il fallait trouver autre chose. Et comme la fille d'Athéna le disait, « A la guerre comme à la guerre ».

Si les rejetons d'Aphrodite voulaient des rumeurs, ils allaient en avoir...

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