Chapitre 4 : Dîner

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"Bonsoir Monsieur Malfoy, j'espère que je ne vous dérange pas. Madame Malfoy m'a invité à rester quand elle m'a vu avec Scorpius, expliqua Albus toujours un peu craintif du personnage.

- Pas de soucis, ne vous inquiétez pas jeune Potter, si ma femme vous a invité alors vous êtes le bienvenu, répondit Draco calmement.

- Papa ! T'es pas obligé d'être aussi sérieux ! Détend-toi un peu ! plaisanta Scorpius.

- Tu as raison mon fils, et si nous nous tutoyions Albus ? Qu'en penses-tu ? proposa Monsieur Malfoy.

- Avec plaisir Monsieur, sourit Albus qui était heureux de voir que le père de son meilleur ami l'appréciait.

- Je t'en prie, appelle moi Draco, dit-il bien que ne sachant pas trop pourquoi il se sentait si proche de cet adolescent.

- D'accord... Draco." répondit Albus qui ne comprenait pas pourquoi Malfoy était si soudainement amical.

           La femme de Draco, Astoria, entra sur ce moment de paix et sourit.

"Et voilà ! Le dîner est servi ! Donne-moi ton assiette Albus, demanda-t-elle.

- Merci beaucoup ! répondit le jeune homme.

- Et voici pour toi. Scorpius c'est ton tour.

- Tiens maman, dit Scorpius en tendant son assiette à sa mère.

- Chéri, tu en veux aussi ? questionna Astoria.

- Non, non merci ça ira. J'ai bien mangé à midi, déclina Draco.

- Comme tu voudras." dit-elle en s'asseyant.

           Ce type refus était commun de la part de Draco puisqu'il n'aimait pas la cuisine de sa femme. Il descendait généralement plus tard dans la nuit pour cuisiner quelque chose lui-même, n'ayant plus d'elfes de maison depuis la réforme de Granger. Sa femme était une personne très fine avec des cheveux noirs de jais. Ils étaient très soyeux et descendaient en-dessous de ses épaules. Ses yeux d'un bleu perçant déconcertaient quiconque osait la regarder frontalement. C'était une belle, très belle femme et pourtant elle ne provoquait rien dans le coeur de Draco. Cela le blessait, il ne ressentait plus rien pour elle et elle ne le méritait pas. Il ne comprenait pas pourquoi ses sentiments s'étaient estompé aussi rapidement. Astoria avait pourtant été assez courageuse pour épouser le fils de Lucius et Narcissa Malfoy, le fils du bras droit de Voldemort, elle avait été assez courageuse pour épouser un ancien mangemort.

           Un voile de tristesse passa sur les yeux de Draco lorsqu'il repensa à ses parents. Son père était enfermé à Azkaban et il n'était jamais allé le voir pour la seule et bonne raison que Lucius n'avait pas changé. Il était toujours convaincu que le Mage Noir reviendrait pour prendre sa revanche et il ne voulait pas le trahir une seconde fois. Draco ne voulait plus avoir affaire à lui et avait donc décidé de l'oublier. Il avait même menti à son fils et lui avait dit que son grand-père s'était enfui après la mort de Voldemort et n'avait jamais été retrouvé. Quand à sa mère, elle était morte en essayant de protéger son mari durant la vague de haine qui avait éclaté contre les ex-mangemorts après la Grande Guerre.

"PAPA !!! cria Scorpius.

- Oui ! Mais enfin, pourquoi cries-tu ? demanda Draco surpris d'entendre son fils élever la voix.

- Ça fait dix fois que je t'appelle ! s'indigna le jeune Malfoy.

- Pardon, j'étais perdu dans mes pensées. Que veux-tu ? s'excusa-t-il.

- Albus te demandait s'il pouvait rester dormir ici et partir avec toi demain au Ministère puisqu'il va passer la journée avec toi, normalement, expliqua Scorpius.

- Tu passes la journée avec moi demain ? Je ne savais pas, répondit-il simplement.

- Oui, on m'a donné un tableau avec différents métiers à observer chaque jour, et demain j'observe le vot... Le tiens pardon. Comme tu es la seule personne présente cette semaine dans ta catégorie je passe la journée avec toi, enfin si ça te conviens, développa Albus.

- D'accord, pas de problèmes. Je n'étais pas au courant mais ça sera avec plaisir que je t'apprendrai certaines facettes de mon travail au Ministère." annonça Draco afin de clôturer cette conversation.

           Draco se permit d'observer un peu plus en détail le fils d'Harry Potter. Il avait les mêmes yeux que son père, d'un vert profond et magnifique. Les mêmes cheveux en bataille. Il était plus petit qu'Harry au même âge par contre, ce qui fit sourire Draco. Des reflets roux se glissaient ça et là dans la chevelure brune d'Albus, un cadeau de sa mère, Ginny. De nouveau, une once de tristesse put se lire dans les yeux de Draco, mais pourquoi ? Pourquoi se torturer ainsi ? Draco se leva, s'excusa et sortit de table avant de laisser ses émotions le submerger comme en 6ème année à Poudlard. Albus lui rappelait trop Harry pour qu'il puisse continuer à l'observer ainsi sans faire une crise de nerf.

IntensémentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant