Le jour ou je t'ai rencontré [En Pause ]

Chapitre 9 : (correction)

Hello, hello petit chapitre cette semaine, je n'ai pas vraiment eu le temps ni la motivation d'écrire du coup je n'ai pas étais très productive. J'espère que ça vous plaira quand même et je vais essayer de me rattraper la semaine prochaine .                                                       Bizz 

Je me laissais glisser le long de la fenêtre et relevais la tête. Je fermais les yeux et soupirais. Qu'est-ce que je vais faire maintenant ? Perdue dans mes pensées je ne remarquais même pas la présence de quelqu'un derrière moi.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

Je remontais mes jambes en dessous de mon menton et enroulais mes bras autour de moi. Je ne pris même pas la peine de regarder, ni même de répondre à la personne qui venait de m'adresser la parole. Je n'avais pas envie de parler et je ne voyais pas pourquoi je devrais me montrer courtoise, c'est moi qu'on enfermait ici contre mon gré, je pensais donc avoir le droit d'être désagréable et personne ne pouvait me faire ce reproche.

L'homme vint s'asseoir à côté de moi puis alluma une cigarette. L'odeur me chatouilla les narines. Je relevais la tête et lui arrachais des mains pour en prendre une grande bouffé. Depuis toujours, je déteste la cigarette, je ne supportais pas l'odeur et aux vues des effets néfaste que cela provoquait sur la santé, je n'avais jamais eu l'envie d'en consommer mais aujourd'hui j'étais tellement au fond du trou que je ne pouvais pas tomber plus bas et qu'une bouffée de cigarette n'allait pas me tuer. Je laissais la nicotine s'infiltrer dans mes poumons et jouais avec le mégot jusqu'à qu'il ne reste plus que de la cendre.

Nous restâmes pendant quelques minutes l'un à côté de l'autre, les yeux rivés droit devant nous dans le plus grand des silences. Aucun de nous deux n'avais osé reprendre la parole. Je ne savais pas qui il était mais sa présence m'était presque familière et étonnamment, la colère qui brûlait à l'intérieur de moi s'évaporait en sa présence.

Je me risquais à tourner les yeux vers lui, même assit, il était plus grand que moi, plus imposant. Il avait des tatouages qui lui recouvraient la majeure partie des avant-bras et un anneau au niveau de la lèvre inférieur, qu'il faisait bouger toutes les cinq minutes.

Je devais avouer que les hommes tatoués et percés de partout ne m'attiraient pas mais lui, il était vraiment différent, son petit côté badboy lui collait à la peau et cela lui allait très bien. Il ne faisait pas mauvais garçon , il n'inspirait pas non plus la peur mais simplement le respect. Il était imposant, dominant.

- Je sais que je suis magnifique, mais arrête de baver, tu vas m'attirer des problèmes, dit-il le sourire aux lèvres.

Je détournais les yeux, mes joues s'empourprèrent d'une teinte rosée.

- Je, je ne vois pas de quoi tu parles.

- Evidemment.... Au fait moi c'est Aron. Il tourna la tête vers moi et mes pupilles rencontrèrent directement les siennes, elles étaient si foncées qu'elles en paraissaient pratiquement noires.

-Euh moi c'est Léna. C'est tout ce que j'avais réussi à dire tellement la couleur de ses yeux m'avait déstabilisée.

- Ouais je sais déjà. Qu'est-ce que tu fais assise par terre ?

- Rien, je réfléchissais c'est tout.

- Et tu réfléchissais à quoi exactement.

- Bah pour commencer, pourquoi je suis ici et pourquoi je ne peux pas rentrer chez moi.

- Hayden t'expliquera tout quand il reviendra, tu vas voir on n'est pas si mal ici

Il avait parlé d'Hayden avec tellement de respect et d'admiration. Comme si le fait qu'Hayden m'explique pourquoi je suis ici allait comme par miracle tout arranger. Je ne faisais déjà pas confiance à Hayden avant que je me retrouve ici et encore moins maintenant. Quoi qu'il dise ça n'arrangera rien du tout.

Je veux rentrer chez moi.

- Et si je n'ai pas envie de rester, dis-je

- Comme je te l'ai dit, dès que tu sauras pourquoi tu es là, tu n'auras plus envie de partir et puis si tu avais réellement eu envie de partir, tu serais déjà partie.

En effet, il n'avait pas tort, j'aurais pu m'en aller depuis bien longtemps. Je dois avouer que je ne sais plus trop quoi penser. Est-ce simplement mon corps qui ne voulait pas partir ou mon esprit avait-il lui aussi décidé de se lier contre moi. J'étais complètement perdue.

- Qu'est-ce que vous faite tous les deux ? Demanda une voix que je ne connaissais que trop bien.

Je ne bougeais pas, un poids s'abattit sur ma poitrine d'un seul coup. L'apaisement que je ressentais il y a quelques secondes s'était envolé aussi vite qu'il était apparu.

Ce fut le jeune homme à mes côtés qui pris la parole en premier.

- Je pense que tu dois avoir une petite discussion avec Léna, dit-il en se levant, me laissant seule avec Hayden.

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