chapitre 14:( correction )

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Hello,hello

Je reviens pour vous dire que j'ai crée un instagram: florabook_ et un twitter: flobook.  Il m'ai arrivé plusieurs fois de ne pas publier régulièrement par manque de temps du coup je me suis dis que comme ça je pourrais quand même vous tenir au courant de l'avancement des chapitres. bizz

Réveillée par les rayons du soleil, j'essayais de me redresser mais la douleur de mon dos m'en empêcha. Je clignais des paupières plusieurs fois pour pouvoir m'acclimater à la lumière. J'étais un peu désorientée, je ne me sentais pas très bien et malgré la dispute d'hier et le fait qu'il m'est frappé, Hayden me manquait. Mon cœur était un traitre ! Je n'avais aucune envie de le revoir mais son absence devenait de plus en plus pesante. Tout était contradictoire. Le trou béant dans ma poitrine ne faisait qu'augmenter et cela me faisait de plus en plus mal. Je ne savais pas si c'était pareil pour lui mais je ne pensais pas pouvoir encore tenir longtemps.

Je me levais du lit malgré mon dos ; je ressemblais à une vraie grand-mère, j'avançais à deux à l'heure. Debout devant la glace je regardais mon reflet, j''étais vraiment horrible à voir. J'attachais mes cheveux en une queue de cheval, pris un long gilet et descendis retrouver les autres. En bas, je retrouvais Eolia.

- Salut, bien dormi ?

- Oui et toi.

- Ouais tu veux quoi pour déjeuner ? demanda-t-elle le sourire aux lèvres

Comment pouvait-on être aussi énergique dès le matin ? Moi, il me fallait toujours une bonne demie heure pour immerger. Eolia était radieuse et toujours souriante, un vrai petit rayon de soleil et être en présence d'une personne pleine de vie et souriante n'était pas de refus après la soirée que j'avais passé hier.

- Je vais prendre un chocolat chaud s'il te plaît.

J'attrapais l'une des chaises de l'îlot central et grimpais dessus ce qui eut pour effet de réveiller la douleur au niveau de mon dos. Je grimaçais.

- Ça va ? demanda Eolia tout en déposant une tasse devant moi une moue inquiète sur le visage

-Oui ne t'inquiète pas., dis-je en souriant

Je pris la tasse et en bus une gorgée.

- Est ce que tu sais où est Hayden ? demandai-je sans relever les yeux de ma tasse

- Je crois qu'il est dans son bureau, pourquoi ?

-Pour rien.

Je me levais et déposais la tasse dans l'évier sous le regard inquiet d'Eolia.

- Tu es vraiment sûre que ça va ? me demanda-t-elle une nouvelle fois

- Oui, oui. On se voit tout à l'heure.

Je ne lui laissais même pas le temps de répliquer que je remontais dans ma chambre pour m'habiller. J'étais bien décidée à avoir une discussion avec Hayden. Il fallait que je reste ici, je l'avais bien compris. Je ne pouvais pas vivre sans lui mais ce n'était pas pour autant que j'allais me laisser faire. Puisque j'allais devoir vivre ici, il allait falloir qu'il fasse quelques concessions. J'enfilais un jeans noir et un gros pull.
D'un pas décidé je sortis de la chambre et me dirigeais vers le bureau d'Hayden. Je ne savais pas comment j'allais m-y prendre mais j'étais déterminée. Une fois devant la porte, je frappai et entrai sens même attendre la permission. Quatre têtes se retournèrent vers moi. Mes yeux rencontrèrent ceux d'Hayden, qui de toute évidence n'avait aucune envie de me voir.
Déstabilisée, je bredouillais quelques mots :

- Euh est ce que je peux te parler.

J'avais les yeux rivés sur mes chaussures et je n'osais pas relever la tête. Un long silence s'abattit dans la pièce. Personne ne bougeait ou n'avais repris la parole.

- Bon on va vous laissez, finit par dire Rain tout en poussant Aron hors de la pièce.

De nouveaux un long silence régna dans la pièce pendant de longues minutes jusqu'à ce qu'Hayden prenne la parole.

- Qu'est-ce que tu veux ?

-Je voulais discuter d'hier soir, dis-je tout en jouant avec mes doigts.

-il n'y a rien à dire, la prochaine fois tu m'écouteras et tout se passera bien.

Comment pouvait-il penser ça, que j'allais me soumettre à lui et accepter tout ce qu'il voulait. Il en était hors de question !

- Comment ça il n'y a rien à dire ? Ce n'est pas parce que pour toi il n'y a rien à dire que c'est le cas pour moi.

La colère, voilà l'expression que je n'avais pas réussie à identifier dans son regard tout à l'heure.

- J'ai dit qu'il n'y avait rien à dire !

Il avait haussé la voix et en une fraction de secondes, sa main rencontra ma joue. Le coup fut brutal. Je posais ma main sur ma joue douloureuse. Il l'avait encore fait, il avait encore osé lever la main sur moi. Tout le courage que j'avais pu avoir il y a quelques minutes venait de s'envoler et laissa place à la peur. Prise de panique je sortis de la pièce en courant pour chercher un endroit où aller et surtout où il ne me retrouvera pas. Sans trop réfléchir, je me réfugiais dans la bibliothèque, c'était le seul endroit qui me parut sûr à ce moment, heureusement Aron n'était pas là, je n'aurais pas supporté qu'il me voit dans cet état. J'avais tellement honte. Honte de ne pas avoir répondu. Honte de m'être enfuie comme une lâche et de ne pas avoir su me défendre.

Au fond de la bibliothèque, je m'assis entre deux rangées et pleurais toutes les larmes de mon corps.

Point De Vue De Hayden :

Qu'est-ce qu'elle peut m'énerver. Peut-être que cette fois elle aura compris. Il suffit juste qu'elle m'obéisse.

- Alpha, est ce que je peux vous parler ?

- J'espère que c'est important.

- C'est au sujet de Léna, je ne l'ai pas vue de la matinée et elle n'est pas venue manger à midi. Je m'inquiète un peu elle n'a vraiment pas l'air dans son assiette.

- Ne t'inquiète pas Eolia, je l'ai vu tout à l'heure ce sont ces parents qui lui manquent c'est tout.

- Ah d'accord. Je vous laisse, dit-elle tout en referment la porte derrière elle.

Léna, elle va finir pas m'attirer des ennuis. Finalement elle avait peut-être raison, une petite discussion s'impose.  

Le jour ou je t'ai rencontré [En Pause ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant