Le jour ou je t'ai rencontré [En Pause ]

Chapitre 27:

Je me détachai légèrement de son étreinte et lui déposa un baisé sur la joue.

- On va ou ??

- ah, ah....... ça c'est une surprise, tu verras. Il me prit la main et m'entraîna sur un petit sentier qui appartenait au territoire de la meute mais que je n'avais jamais remarqué.
Le temps s'était rafraîchis, un vent glacé me fouettait le visage.
 
- on va ou lui demandais-je une nouvelle fois .

- suit moi et tu verras répondit il tout sourit.

Aron marchais vraiment très vite. Je devais pratiquement courir pour ne pas me faire trop distancer. Je le rejoignis tant bien que mal, après m'être pris deux, trois fois les pieds dans des racines.
Il m'attendais devant une énorme arbre. 

- tu n'es pas très rapide, tu manque d'exercice Léna. 

Aron adorait m'embêtait sur le fait que j'étais  frêle

- non je ne manque pas d'exercice c'est juste que tout le monde n'a pas des jambes de 10 mètres de long

 - c'est pas faut mais reconnais que niveau taille tu es vraiment en dessous de la moyenne.

- et alors tout ce qui est petit est mignon 

- euh ....Il fis la moue

 -fais attention à ce que tu vas dire dis je tout en le pointant du doigt.
tu pourrais le regretter .

-ok très bien tout ce qui est petit est mignon dit il en levant les mains en signe de paix 

- et bah voila quand tu veux, bon pourquoi on est ici ??? lui demandais je 

- bah tu vois pas 

Je croisais les bras et regardais plus attentivement l'endroit ou nous étions mais à part des arbres je ne voyais pas bien ce qu'il y avais d'extraordinaire. 

 - Aron , ne me dis pas qu'on est venu juste ici pour regarder des arbres???

- pourquoi pas; moi j'aime bien les arbres

-QUOI!!!! tu m'as fais marcher je sais pas combien de kilomètre dans un froid pas possible (j'exagérais un peu, il ne faisait pas si froid que ça ) pour me montrer des arbres.

Il ne répondit rien, il se contenta d'avancer vers moi. En quelques pas il était arrivé à ma hauteur,  mon souffle s'accéléra. Aron posa ses mains sur mes épaules et me fit faire un demi tour. Il posa sa veste sur mes épaules.

- comme sa tu n'auras plus froid me murmura t il à l'oreille.

Il enroula ses bras autour de moi et posa ses mains sur mon ventre. Il resserra son étreinte. Je me mordis la lèvre 

Il posa son menton dans le creux de mon cou. Une vague de chaleur m'envahit, je n'osais plus bouger. Je me sentais tellement bien dans ses bras.

- Léna?

- oui

- lève la tête.