August

CHAPITRE 18

Conrad

Je déboule de ma voiture et cours cogner à la porte du Coach.

Je veux lui parler avant que Wendy revienne.

— Conrad? s'étonne -til en m'ouvrant la porte.

J'entre sans lui laisser le temps de me le dire puis je referme la porte.

—J'ai une demande à vous faire.

Il fronce les sourcils.

—C'est la fin de semaine, et j'aimerais bien l'avoir de libre... du genre sans aucun entraînement.
—Conrad... les Jeux Olympiques sont à la fin de l'année scolaire. Tu dois te concentrer là dessus.
—Mais Coach c'est une fin de semaine! Je te que ça va être correcte. Au pire à la place d'avoir un conger mercredi, j'aurais un entraînement pour remplacer celle que j'aurais perdu en fin de semaine!

Le Coach me regarde attentivement.

—Écoute, je veux faire une surprise a Wendy ok? Et j'ai besoin de ma fin de semaine. S'il te plaît.

Je le vois sourire.

—C'est d'accord, c'est d'accord. Seulement si tu as un entraînement mercredi.

Je hoche la tête et le remercie, puis j'enlève mes souliers pour courir a l'étage.

—Tu fou quoi?! me crie t-il à travers la maison.
—Son sac!

J'entre dans sa chambre et lui prend plusieurs chandails, pantalons, bas. Lorsque je touche à ses sous-vêtements, je ne peux n'empêcher de rougir. Je fourre le tout dans un sac, je saisis son oreiller puis je repars aussi rapidement.

Je démarre et roule jusqu'à la maison d'Azalée, où je me stationne et attends que Wendy sort.

J'ai déjà prévenu Azalée de ce que je comptais faire, alors elle sait qu'elle ne doit pas garder Wendy trop longtemps.

Lorsqu'elle finit par sortir, elle écarquille les yeux en me voyant.

—Conrad?

Je m'avance vers elle(puisque j'étais déjà dehors, accoté sur le par choc de ma voiture) et l'embrasse doucement.

- Salut Wendy, je chuchote une voix rauque.

Elle sourit et me donner un petit baiser sur la joue.

—Qu'est-ce que tu fais la?
—Je nous ai prévu une fin de semaine.

Elle fronce les sourcils.

—Hein?
—Embarque dans la voiture, je t'explique pendant qu'on roule.

Elle hoche la tête et embarque sur le coter passager. Elle noue sa ceinture de sécurité et nous partons.

—Alors? s'impatiente-t-elle.
—Je sais que tu étais plutôt déçue de ne pas pouvoir t'afficher avec moi... je l'ai vu et je comprends pourquoi et tout. Alors pour te faire pardonner de ma décision, j'ai décidé de te préparer une surprise.

Elle dépose sa main sur ma cuisse et je la serre en libérant le volant d'une de mes mains.

—T'es chou! T'avais pas besoin de faire ça!

Je secoue la tête.

—J'ai prévenu ton père et j'ai changé ma date d'entraînement. Je nous ai déjà préparer tout ce que nous avions besoin.
—Mon sac?

Je hoche la tête en rougissant à nouveau.

Je la vois s'empourprer aussi et elle replace une mèche de cheveux derrière son oreille.