CHAPITRE 27

17 1 0
                                    

NDA: petit relâchement sur la correction et mise en page, manque de temps par les études! Désolée si vos yeux saignent.
a&a

— Bonjour, ici l'hopital St-Louis. Votre mère sera en soins hospitaliers pour encore deux mois. À partir d'aujourd'hui, elle peut recevoir de la visite dans l'aile de la toxicomanie de 18 à 20h. Merci, bonne soirée.

Je dépose le téléphone durement sur la table. Je regarde l'heure, je peux aller lui rendre visite dans une heure et c'est ce que je vais faire. Je ressens le besoin de la voir, peu importe les conséquences. Je me sens prête, vraiment.

J'enfile un jean et un chandail noir. Je me fais un chignon rapide et je me met un peu de mascara. Je décide de partir maintenant puisque j'y vais à pieds.

Ma musique est forte dans mes oreilles, je marche jusqu'à l'hôpital d'un pas déterminé. Mais quand j'arrive devant l'immense batisse, je perds un peu mon sang-froid. Je déglutis et entre dans l'hôpital St-Louis.

Je me dirige vers le comptoir, où une secrétaire me sourit gentiment.

— Je suis venue voir Elise Levac.
— Signez juste ici, demande la secrétaire. Chambre 978, 9e étage, 7e couloir et 8e chambre.

Je hoche la tête et me dirige vers l'ascenseur. Je pèse plusieurs fois sur le bouton du 9e étage. La petite musique ne fait que me stresser davantage. Une dizaine de minutes plus tard, j'y arrive. Je marche jusqu'au 7e couloir et me dirige vers la 8e chambre. Avant d'entrer, je prends une grande respiration comme dans les livres et les films. Ça doit marcher, s'ils le font.

J'ouvre la porte.

Elle dort. Je m'approche lentement. Ses cheveux auburn sont terne et raide mais ses cernes violacées ont disparues. Elle a quelques rides aux coins des yeux et de la bouche.

Je m'asseois sur une chaise et je prends sa main dans la mienne. Elle est glacée.

Ses yeux s'ouvrent, laissant voir deux billes marrons. Elles froncent légèrement les sourcils et sourit.

— Wendy...Tu es venue!
— Évidemment.

Une larme perle sur sa joue gauche. Je l'essuie délicatement.

— Je ne mérite tellement pas ta viste ni ta présence... J'ai réalisé, tu sais, que j'ai été plus que cruelle avec toi. Je m'excuse.
— Ouais... Je peux pas prendre tes excuses maintenant, maman, mais je peux te laisser une 2e chance.
— Pour vrai ? Wendy, réfléchit bien...
— Oui. Déja que tu te rende compte du mal que tu m'as fait, c'est bien. Faut juste qu'on se serre les coudes pis qu'on soit honnête.

Elle hoche de la tête, visiblement heureuse. Je le suis aussi, mais je reste méfiante.

— Raconte moi tout, Wendy. Je veux tout savoir.

Je lui raconte donc pour mon tennis, mes notes à l'école, mes amies. Et finalement, ma relation avec Conrad. À quel point il est merveilleux et que je l'adore et qu'il est parfait.

— Laisse moi une dernière chance, Wendy.
— Oui maman... Avec quelques conditions.
— Lesquels ?
— Tu ne touche plus jamais à la drogue et l'alcool, tu te remet en forme avec moi et... je veux que tu rencontre Conrad et sa famille dans un souper.
— Compte sur moi, ma chérie. Reviens-tu me voir demain soir ?
— Oui, je peux bien. Je vais amener un livre pour te faire la lecture.

Quelques minutes plus tard, je quitte l'hôpital, complètement déboussolée. Je marche rapidement, pour retourner le plus vite possible chez moi. Mon père m'attend sûrement pour le souper et va sans aucun doute me réprimander sur ma petite visite à l'hopital.

J'entre chez moi et une odeur familière me chatouille le nez. Azalée est ici. J'enlève mes souliers et marche jusqu'à la cuisine. Mon père est et cuisine pendant qu'Azalée est assise aur un tabouret de l'ilot.

— Salut! s'exclame t-elle en souriant.
— Allo! C'est quoi tu fais ici ?
— Je suis venue cogner pour te voir pis ton père m'a invité à souper. T'étais où ?
—...à l'hôpital.

Mon père se retourne vers moi et Azalée fronce les sourcils.

— Je suis allée voir maman. Elle va vraiment mieux...je lui ai laissé une deuxième chance mais je reste méfiante. Faite moi confiance. Je sais ce que je fais.

Mon père soupire, secoue la tête et continu de cuisiner en silence. Azalée et moi montons à ma chambre.

— Raconte moi ta visite, m'ordonne ma meilleure amie.
— Je suis arrivée, elle dormait je crois...Puis quand elle s'est réveillée elle était contente que je sois là mais elle était aussi surprise. Elle est consciente du mal qu'elle m'a fait et de sa cruauté. Je lui ai donner une deuxième chance à condition qu'elle ne touche plus jamais à la drogue et la boisson...Et je veux qu'elle rencontre Conrad et sa famille dans un souper.
— Ok... Tout ce que j'ai à dire c'est que tu dois rester prudente...faut pas que tu retombe dans le même trou noir... C'est clair ?

Je hoche la tête et Azalée me sourit. Puis nous parlons de tout et de rien jusqu'à ce que mon père nous apelle pour souper, comme quand nous étions plus jeune.

Après le souper, Azalée est partie. Je suis donc montée à ma chambre. J'ai pris ma douche et par la suite, j'ai écouté Stranger Things dans mon lit. J'étais plus ou moins concentré sur l'émission, je pensais vraiment à ma visite à l'hôpital.

Et si après son séjour à l'hôpital, elle allait mieux ? Et si elle se trouvait une job, habitait dans un bel appart pis que je pouvais aller chez elle sans danger ? Et si mes parents retombaient en amour ?

Le dernier fait est impossible. Mon père déteste ma mère.

Et si après son séjour, elle ne tenait pas sa promesse ? Si elle retombait dans la drogue et l'alcool et la prostitution et...

Ça, c'est possible...

Vers 21h30, je décide de me coucher mon laisser reposer mon cerveau qui surchauffe en masse. Mais c'est seulement vers 1h que j'ai pu m'endormir.

...

— Ouah, t'es cernée toi! s'exclame Nick. Grosse nuit avec ton joueur de tennis?
— Non, Nick. Je fais de l'insomnie, je répond en lui donnant une bine.

Il ricane et m'aide à ranger mes livres dans mon casier. Azalée nous rejoint et Nick se met à la cruiser sur-le-champ. Ouin, mettons qu'il perd juste pas son temps.

Finalement, Conrad arrive et me serre dans ses bras.

— Ouf, Wendy, t'as bien dormi ?
— Euh...non, pas vraiment.

Je ferme mon casier et je pars dans un coin avec lui. Je lui explique tout, de A à Z. Ma petite visite ne semble pas lui avoir fait plaisir, lui non plus.

— Hey, Conrad, je sais ce que je fais, ok ? Fait moi donc confiance.

Il ne répond rien et hoche simplement la tête. La cloche sonne et il part comme un coup de vent.

🌹🌵

Voilà le chapitre 27!
Comment trouvez-vous:
🌹La visite de Wendy ?
🌵La réaction de Conrad ?

N'oubliez pas de voter si vous avez apprécier!

Bisou xo

aphrodite&athena

August  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant