Chapitre 4: Ce n'était pas un rêve.

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<<??: Aiko ..Aiko... tu seras à moi...à moi...

Moi: Qui êtes-vous?

??: Tu seras mienne. Je t'attends.

Moi: Montrez-vous!

??: Tu m'appartiendras!

Moi: Haaaaa!!! >>

Une lumière aveuglante me brûle les paupières, j'ouvre brusquement les yeux sous le choque de l'étrange rêve dont je viens d'être victime. C'était effrayant , j'étais comme paralysée incapable de bouger. Cet homme, cette voix. Une sensation affreusement désagréable s'était emparée de moi. Je ne pouvais pas voir son visage, j'avais beau essayer, il restait hors de portée. Mais pire encore, je ne le distinguait pas, mais j'étais sûre de l'avoir déjà vu. Pourquoi?
N'était-ce qu'un rêve? Pas sûre!
Ça paraissait tellement réel. Sortie quelques minutes plus tard de mes pensées, je scrutai attentivement les environs avec une boule au ventre. Mon corps encore faibril reposait dans un simple lit aux draps bleu dans une chambre assez grande dont les murs aux tons de gris donnaient un aspect assez lugubre et froid à cette pièce pourtant si magnifique lorsqu'on prenait le temps de l'observer. Ma valise quant à elle était posée contre une armoire dans le fond de la pièce avec le reste de mes affaires tandis qu'un uniforme reposait sur une chaise du petit bureau situé à droite de mon lit.

Je me levai difficilement tandis qu'une douleur indescriptible à la tête me fit vaciller contre la table de chevet.

Raito: Enfin réveillée Bitch chan.

Moi: Aahh mais comment t'as fais pour entrer? On est où ici?

Ah mais oui! Et crotte! Quel cauchemar!

Raito: Je pense que tu sais comment ma cocotte. Tu t'es évanouie, et comme tu ne te réveillais pas, je t'ai emmenée dans une des chambres du manoir et j'ai veillé sur toi. Je dois avouer que ne pas pouvoir te mordre, me sentir contre ton corps si innaccessible était tout bonnement insupportable. Mais la vue qui s'offrait à moi me suffisait pour compenser cet immense envie.

Moi: Pervers!!

Reiji: Laito garde tes activités pour ta chambre je te prie.

Raito: Aaahhh Reiji-kun... tu te joins à nous?

Le dénommé Reiji-kun m'inspirait un sentiment de peur extrême. De tous les frères Sakamaki, il était le plus impressionnant à mes yeux; un seul de ses regards perçant sur moi me transperçait telle une lame de rasoir. Mais je ne devais pas le montrer. Non, je n'étais pas faible, il était hors de question que je me laisse intimidé par une bandes de vampires sadomasochistes sadiques, terrifiants et incroyablement beaux.
Il tourna son regard perçant vers moi, me donnant l'envie irrésistible de baisser les yeux en signe de soumission, mais prenant mon courage à deux mains, je tint le coup avec difficulté.

Reiji: Tu as 10 minutes pour te changer et mettre cet uniforme, il est impensable que tu restes ici sans surveillance. Tu viendras donc au lycée avec nous.

Moi: Au lycée?

Reiji: Je vois qu'il faut vraiment tout t'expliquer....

Il remit ses lunettes correctement sur son nez l'air agacé, son regard se faisant encore plus terrifiant.

Reji: En tant que vampires, même si nous sommes immortels, nous devons poursuivre nos études comme les humains, mais il est bien évident que nous vivons de nuit et non de jour. Bien sûr les autres élèves ne sont pas vampires, c'est pourquoi tu as interdiction d'en parler à qui que ce soit sinon, tu te verras attribuer une punition exemplaire à la hauteur de ta bêtise.

Diabolik Lovers: Prise au Piège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant