Chapitre 8: S'enfuir pour survivre

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Hello! Hello! Nouveau chapitre enfiiiinnnn! J'arrête désormais de mettre à chaque fois qui parle dans ma fiction quand je trouve que ce n'est pas nécessaire parce que ça m'énerve 😂😂 mais je ferais bien comprendre qui parle forcément. Bonne lecture! 😊
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PDV Aiko

- Maintenant, rend-le moi!

- Pourquoi je ferais ça?

- Parce que tu dois tenir ta promesse.

- Tu as raison, mais je n'en ai pas encore fini avec toi.

Reiji commença à glisser sa langue contre mon cou, prêt à me mordre encore une fois. Alors c'était ça qu'il entendait par "m'offrir corps et âme", c'était mon sang et uniquement ça qu'il voulait? Moi qui avait peur que ce soient des demandes sexuelles, que je suis bête. J'avais peur, j'étais dégoutée et je n'avais aucun moyen de me défendre face à un tel adversaire. Je n'aurais jamais cru même avec un couteau sous la gorge que de tels monstres puissent exister! J'essayai tant bien que mal de me débattre mais sans succès.

- Je t'en prie...arrête!!

- Dois-je te rappeler que nous avons conclu un marché? Tu l'as dit toi-même ma douce.

- Tu es vraiment ignoble!

- Oui c'est certain, mais ça ne me dérange absolument pas.

- Va te faire foutre!

C'était un véritable cauchemar dans lequel j'avais l'impression d'être coincée, sans espoir de retour à la vie normal. Plus il rapprochait son horrible visage de mon cou, plus mon coeur battait vite et fort.

- Arrête tout de suite!!

Il décolla son visage de mon cou pour plonger son regard glacial dans le mien

- Tu m'appartiens à moi plus qu'à mes frères, je fais ce que je veux de toi. Vous les humains êtes si faibles.

- C'est toi qui parles de faiblesse?! Vous vous en prenez à des êtres plus fragiles et vulnérables que vous, vous vous servez de votre force pour arriver à vos fins! Je vous défie toi et tes abrutis de frères de vivre un jour sans tous ces avantages que Satan vous a donné! Si c'est ça qui fais de toi un être si supérieur, alors je préfère encore être un être faible comme tu le dis si bien, parce que tu es pathétique!! Vous me dégoutez tous et je n'accepterai jamais de me laisser rabaisser par des êtres aussi ignobles!!

Je fermai les yeux si fort, je savais que ce que j'avais dit était risqué mais cette fois, j'avais atteint ma limite. Je vivais ici depuis quelques jours mais c'était comme vivre une éternité en enfer. Je devais mettre les points sur les I afin de leur faire comprendre que me "dompter" ne serait pas chose facile. Je suis peut être une femme faible, mais je ne vais certainement pas me laisser faire, ça, ils pouvaient en être sûrs.

J'attendais une gifle monumentale me percuter de plein fouet après les mots que j'avais osé sortir, mais rien, rien du tout, juste le silence qui devenait limite pesant. Je n'osais ouvrir les yeux, je ne pouvais affronter son regard si noir et dangereux.
Après plusieurs secondes qui me parurent une éternité, j'ouvris finalement les yeux. Je les posai immédiatement sur un visage non pas terrifiant comme je m'y attendais mais totalement neutre. Il restait immobile le visage impassible, il me regardait moi et mon corps fragile. Je ne voyais plus de colère dans ses yeux, juste de la...curiosité? Comme si il n'avait jamais eu à faire à un être comme moi. Note, j'étais unique en mon genre. Ça prise sur moi s'était allégée d'un cran mais j'avais toujours du mal à respirer. Il a dû le remarquer parce qu'après une ou deux secondes, il me lâcha et me laissa tomber par terre et se dirigea vers la porte sans dire un mot.

Avant d'ouvrir celle-ci, il posa une dernière fois son regard si pénétrant sur moi, il ne disait toujours rien, il était calme voire trop calme.

- Va prendre une douche et descends ensuite pour le dîner. Tu as 20 minutes.

C'est tout ? Je m'attendais à pire. Non je ne suis pas maso loin de là, mais je pensais qu'il allait au moins je ne sais pas moi, me frapper ou me mordre, mais non, rien.  

Quelques heures plus tard: 

Si je veux enfin partir d'ici au plus vite, il faut que toutes mes forces soient rassemblées, ce serait peut-être ma seule et unique chance.

Il était aux environs de 7h du matin, l'heure à laquelle les premiers rayons du soleil font leur apparission discrète mais suffisante pour déplaire à un vampire. Lorsque Reiji était monté, qu'elle ne fit pas ma frayeur quand je cru qu'il avait bien eu le temps de voir que mes doigts fins avaient versé sans délicatesse un sachet de somnifère puissant dans sa tasse de thé brûlant. Heureusement, mon action était passée inaperçue, il ne fallut pas longtemps au vampire pour s'endormir paisiblement, il ne me prêta pas la moindre attention avant de sombrer dans le sommeil. Non pas que cela me dérange, j'étais juste...surprise.
Vous vous demandez sûrement pourquoi je n'ai pas attendu la pleine Lune, tout simplement parce que ces quelques heures de sommeil m'avaient montré à quel point ce plan était stupide. C'est vrai que les vampires étaient moins forts pendant cette période, mais l'obscurité de la nuit était un avantage pour eux contrairement à moi. Si je partais en plein jour, j'avais au moins l'avantage de ne pas être sensible aux rayons du soleil et de savoir plus facilement où me conduisaient mes pas. Si je venais à échouer, la pleine Lune serait ma seconde option. Le somnifère n'était pas la solution la moins risquée mais certainement la plus accessible pour moi.

Après avoir rassemblé quelques unes de mes affaires sans trop me charger en gardant uniquement ce qui me paraissait le plus important et le plus utile, je me faufilai à pas de fourmis dans les couloirs du manoir sans bruit. Je risquais à tout moment de me  faire prendre, mais bizarrement personne ne veint à moi. Raito et Ayato étaient tellement fatigués durant le repas, c'est à peine si ils n'étaient pas tombeé le nez dans leur assiette, qu'ils devaient très certainement roupiller sans trop de mal. Subaru et Shu, c'était très simple, ils n'en avaient que faire de moi et tant mieux; bien que les quelques moments passés avec le blondinet m'étaient apparus comme des signes d'une tendresse sincère, il ne fallait pas rêver. Et pour finir Kanato avait tellement mangé de gâteaux que cela lui valu une belle indigestion et un gros dodo pour reprendre des forces. Mais le mal n'est jamais bien loin même quand on le croit endormi.

J'y étais enfin, je ne pouvais recule. J'ouvris soigneusement et avec une extrême prudence la porte du manoir après avoir jeté un dernier regard derrière moi, avant de sortir pour finalement lâcher la poignée de porte de ma prison.

Diabolik Lovers: Prise au Piège Où les histoires vivent. Découvrez maintenant