Sur le chemin de mon père - Tome 1 [Terminé]

Chapitre 8

Gon et Killua partent de leur côté, je continue à marcher avec Akako, pensive. Nous parlons de ce qu'il passe en ce moment, quand elle parle de ce monstre, je serre les poings.

«—Mon entraînement est presque fini, je vais enfin pouvoir l'abattre avec les autres hunters.

—Peut-être, mais j'ai encore plus envie de tuer, je commence à avoir peur...

Akako se met devant moi, je m'arrête. Mon amie pose ses mains sur mes épaules, faisant un sourire réconfortant.

—Luna, je sais que tu es forte. Tu ne dois pas avoir peur, tu es un hunter, ne l'oublie pas.

—Heureusement que tu es là pour me réconforter.

—C'est fait pour ça les amies d'enfance, non ?

Je souris délicatement, nous continuons à marcher, désormais, j'avance la tête haute, car je sais que rien ne m'arrêtera. Nous entrons dans un magasin de vêtements, je ne suis pas vraiment en forme pour faire du shopping. Après tout, pourquoi pas, je pourrais me rafraîchir les idées. Je regarde chaque habit, rien de bien intéressant. Akako prend beaucoup de vêtements gothiques, je ne prends rien. Je vais au caisse avec elle, elle donne les articles au caissier qui les encaisse. Elle donne l'argent indiqué avant de prendre le sac. Nous sortons du magasin. Nous marchons jusqu'au café où je suis allée la veille. Nous nous asseyons sur une table. Je regarde chaque recoin du café, l'homme qui était là la veille n'est plus présent.

—Il y a des visages que j'ai déjà vu à l'examen.

—Ah bon, demande Akako.

Je fais un signe de la tête pour montrer la personne dont je parle.

—Ah, d'accord.

Il lit un journal comme beaucoup de personnes présents dans le café. Akako demande à une serveuse une grenadine, je commande la même chose. Elle ramène notre commande au bout de cinq minutes. Je parle de ma technique à Akako, elle est étonnée par cette idée.

—Tu es sûre de vouloir faire ça ? Parce que, si tu dois manipuler deux sabres avec un doigt, tu vas te l'arracher, c'est sûr.

—Mais non, enfin. Ça va aller, l'entraînement est fait pour ça.

Akako rigole, je souris.

—Tu sais pourquoi Yuki est partie dans notre ville ?

—Ta cousine est un hunter ?

—Peut-être.

—Elle est sans doute allée aider les autres pour abattre ce monstre.

—Ça ne va pas suffire... Elle va mourir c'est sûr ! Je refuse qu'un autre membre de ma famille meure !

—Luna, calme-toi, elle m'a dit qu'elle allait t'attendre pour l'attaquer.

Malgré ce qu'Akako m'a dit, je ressens toujours de l'inquiétude pour ma cousine, elle compte énormément pour moi. Elle est comme une sœur. Je décide de l'appeler.

—Yuki ?

—Allô, dit-elle derrière son portable, qu'y a-t-il Luna ?

—Rassure-moi, tu ne vas attaquer le monstre aujourd'hui ?

—Luna, je suis obligée...

—Yuki, je ne peux pas accepter de te perdre ! Tu es comme ma sœur, s'il te plaît, attends-moi pour le battre !

—Je ne peux pas.

Je suis tellement énervée que le télephone éclate en morceau dans ma main droite. J'ai encore plus envie de tuer, dorénavant.