Chapitre 2 : Harry officiellement parrain

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Harry se réveilla le lendemain matin, Joséphine dormait dans les bras de son père, Harry sourit et descendit.

Il avait dormi dans son ancienne chambre, dans la maison de sa tante qui avait bien changé depuis la mort de son oncle. La vente de la Grunning avait assuré à la tante Pétunia une fin de vie paisible. Mais celle-ci avait décidé de l'abandonner. Des photos de Dudley et sa femme trônaient un peu partout, mais aussi des photos de Harry à diverses occasions : après la mort de son oncle, à ses 20 ans, au mariage de son cousin.

Harry c'était rapproché de sa famille : sa tante et son cousin ainsi que sa femme. Ils se voyaient régulièrement, mais toujours sa tante et son cousin venait à Montréal, ou lui allait en France. Il n'avait pas remis les pieds en Grande Bretagne, depuis le mariage de Ron et Hermione.

Il but un café, s'habilla et sorti pour acheter des croissants à la boulangerie. Il ne s'attendait pas à croiser la personne qu'il rencontra.

- Harry, Harry Potter ! Cria une vieille dame.

- Arabella, dit Harry en embrassant la vieille dame.

- Tu es revenu quand ?

- Je suis juste là pour l'enterrement de ma tante et d'Anna

- Pétunia est morte ?

- Oui, répondit Harry avec une pointe au cœur, avant-hier.

- Et Anna, c'est qui ?

- La femme de Dudley...

- Tu ira voir tes amis ?

- Arabella, dit Harry, vous savez que la magie c'est terminé pour moi.

- Je ne t'ai toujours pas comprise, la magie était toute pour toi, et depuis que Voldemort est mort, la magie te dégoûte

- Elle me dégoûte pas, mais Hermione à passer six mois dans le coma, Ron à perdu un bras, Arthur Weasley, Bill et Charlie Weasley, le professeur Flitwick, Fleur Delacour Weasley et Dean Thomas sont morts, tous ça à cause de moi,

- Ce n'est pas ta faute ! Dit Arabella Figgs.

- Si.

- Je vous sers quoi ? demanda la boulangère.

- Quatre croissants et une baguette, s'il vous plait.

- Voilà monsieur, deux livres sterling s'il vous plait.

Harry paya et sortit de la boulangerie avec Arabella.

- Tu passeras bien avec Dudley me voir, dit Arabella.

- Vous savez on n'est pas tous les deux.

- Comment ça ?

- Dudley est papa.

- Ah bon ?!

- Oui et sa fille est ma filleule.

- Félicitations !

- Merci. Allez, à plus tard.

Harry rentra dans la maison, Dudley donnait le bain à sa fille, Harry prépara du café, lorsque Dudley descendit, Harry lui servit un petit déjeuner.

- Merci. Dit Dudley.

- Je t'en pris.

- Il faut aller à l'hôpital.

- Oui, je vais y aller, tu t'occuperas de la petite puce ?

- D'accord. Répondit Dudley.

- Bon, on met au lave-vaisselle et on met les voiles.

- Ok, répondit Dudley, mais c'est moi qui conduis.

- D'accord, mais pas d'imprudences, tu à des responsabilités maintenant.

- Oui, ne t'inquiète pas, répondit Dudley.

Harry prépara Joséphine, pendant que Dudley s'habillait. Quinze minutes plus tard, Dudley s'engagea sur l'autoroute de Londres. Ils s'arrêtèrent à la mairie, pour déclarer officiellement Harry comme le parrain de Joséphine. Après ils se rendirent aux Pompes Funèbres pour organiser les funérailles de Pétunia et de Anna.

Harry alla après à la morgue de l'hôpital pour dire un dernier au revoir à sa tante et retrouva Dudley et Joséphine au parc de l'hôpital. Harry prit le volant pour le retour.

A la sortie de l'autoroute, à la bretelle de Little Whinning, Harry sortit, mais une semi-remorque grilla le stop et percuta la voiture de plein fouet. Le choc fut terrible et un fracas assourdissant se fit entendre.

Le camion s'immobilisa au bout de cent mètre, mais la voiture partit en tonneaux et s'écrasa le long d'un lampadaire devant de 6 Privet Drive, la maison d'Arabella Figgs.

Les pompiers arrivèrent dix minutes plus tard, la voiture n'était plus qu'un amas de ferraille, Joséphine pleurait à l'arrière du tas de ferraille. Les pompiers découpèrent la voiture pour extraire Harry, Dudley et Joséphine.

Arabella hurla à la vue des corps d'Harry et Dudley, elle coura et demanda l'état des victimes.

- Le blond est mort madame, lui expliqua un pompier, quant à l'autre, il est salement amoché, les médecins pourront en dire plus...

- Et le bébé ?

- Il n'a rien, répondit le pompier, il s'en est sorti avec plus de peur que de mal.

- Son père est mort, expliqua Arabella, mais son parrain est toujours en vie pour le moment.

- Vous connaissiez ces jeunes hommes ?

- Bien sur, le blond s'appelait Dudley Dursley et l'autre jeune homme est Harry Potter.

- Vous savez s'ils ont de la famille ?

- La mère de Dudley et la tante de Harry est décédée il y trois jours, les parents de Harry sont mort quand il avait un an. Mais il à une mère de cœur.

- Vous ferez bien de la prévenir. Lui répondit le pompier.

- D'accord, répondit Arabella. Et le bébé ?

- On l'emmène à l'hôpital.

- Merci.

Harry et Joséphine furent hélitreuillés jusqu'à l'hôpital de Londres où les médecins diagnostiquèrent un caillot de sang dans le cerveau d'Harry qui n'était pas opérable.

Ils le laissèrent dans une chambre, car ils ne lui donnaient pas longtemps à vivre. Pour eux, Harry Potter allait mourir, car la pression de sang dans son cerveau était telle qu'elle allait lui faire exploser.   

Le souvenir de ce jour (FINI)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant