Chapitre 6 : Magical News

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«Il est impossible que je laisse cette femme mourir, impossible ! » Dit le Docteur en revenant vers la femme.

Il la regarda attentivement, observant son corps, alors que Clara était inquiète et impuissante face à la situation.

« Ce n'est pas normal. Il devrait se passer quelque chose depuis le temps. Une quelconque manifestation d'une espèce... » Dit-il, intrigué et perturbé.

Puis il releva la tête. Il savait. Il se retourna vers Clara :

« C'est évident !

-Quoi ? Demanda Clara, sans comprendre.

-Oh Clara ! Dit-il en se rapprochant vers elle et en prenant le visage de la jeune femme entre ses mains.

-Qu'est-ce qu'il y a ? Répéta-t-elle, toujours avec le même air d'incompréhension.

-Comment j'ai pu passer à côté de ça ?! C'est tellement... Tellement vieux ! Plus vieux que tout ! C'est... C'est vieux comme le monde ! Que je suis idiot ! S'exclama-t-il.

-De quoi vous parlez ?

-De la magie !

-La... Magie, vous dites ? » Répéta Clara.

Le Docteur marcha lentement dans la chambre en expliquant :

« La magie existe Clara. Elle existe. Elle est présente partout et pourtant on ne la voit pas. C'est difficile à expliquer... Mais imagine... Comment crois-tu que l'univers est né ? Pourquoi des étoiles et des planètes se sont soudainement mises à produire de la vie ? La magie est partout Clara; dans l'air, dans l'eau, dans l'être humain... Qu'est-ce qui fait que l'Humain se lève le matin et qu'il puisse se nourrir, s'habiller, se laver ?

-Donc... Vous pensez que ce qui lui arrive, c'est du à la même chose que tout ça ? Demanda Clara, essayant de suivre le raisonnement du Docteur.

-Oui, c'est du à la même chose. Mais réfléchis un moment. Pour tout cela, il faut quelque chose pour déclencher l'action. Il faut un élément perturbateur. Un petit quelque chose qui intervient. Ce qu'il est arrivé à cette femme n'est pas naturel, ça ne devait pas se passer comme ça. Mais quelqu'un est venu et a causé ça. Et cette personne ou cette chose a manipulé la « magie naturelle » de la vie. Et si ça sait faire ça, ça sait manipuler toute énergie et toute puissance qu'il soit possible d'imaginer. Ils savent comment utiliser ce qui produit de la vie et de la matière, ils peuvent tout faire.

-Quelqu'un ? Mais comment c'est possible de manipuler ces choses-là ?

-Vous savez, ce ne sont pas les seuls. La sorcellerie existe, j'ai déjà rencontré des carionites -qui, soit dit en passant, n'ont pas été sympathiques avec un de mes coeurs, j'ai failli y passer !- et c'est le même procédé, même si on ne dirait pas. Les carionites utilisent le langage, qui est création de tout être vivant, qui est lui-même création de l'univers. Tout cela provient du même fonctionnement. Ils savent manipuler la création et l'origine de toute chose.

-Pourquoi on y est pas encore arrivés ? Nous, les humains, nous sommes capables de beaucoup de choses, on pourrait les combattre de la même manière.

-Tout ça demande une grande force, ça leur a pris des millions d'années avant d'arriver à là. Tandis que l'Homme a pris la même période de temps seulement pour réussir à marcher, alors il y a encore du chemin, dit le Docteur.

-Donc il n'y a pas de moyen de les arrêter ?

-Malheureusement... Je ne connais que très peu de choses à ce sujet, mais si on pouvait les arrêter, je suppose que l'on devrait arrêter toute vie et toute existence. C'est comme sacrifier la Terre pour un simple tueur en série.

-Je vois... Mais pourquoi ont-ils fait ça à cette femme ?

-C'est une bonne question. Je pense qu'aujourd'hui on en saura pas plus, dit-il, baissant les yeux.-Mais de là à lui faire ça... Je doute qu'elle leur ait fait quelque chose de semblable, dit Clara, essayant de comprendre.

-Et encore, ils ont bien été gentils avec cette femme. Ils pourraient faire bien pire. Enfin bon, nous en reparlerons demain. »

Ils sortirent de la chambre. Le mari de la femme était assis à une table. Ses yeux suivirent directement le Docteur qui arrivait dans la pièce. Une petite lueur d'espoir apparaissait dans ses yeux.

« Alors, Docteur ? Demanda-t-il.

-C'est une maladie rare qui vient d'Asie. Elle l'a certainement attrapée par contact avec quelque chose venant de là-bas, dit le Seigneur du temps en mentant.-Est-ce grave ?

-Je ne sais pas encore. Cela dépend du type de la maladie. Il existe plusieurs variables.

-J'imagine que vous devez savoir si c'est curable ou non, n'est-ce pas ?-Ne vous inquiétez pas, tout ira bien, elle va s'en remettre. Mais j'ai besoin de l'observer pendant quelques temps. Cela me permettra de voir comment la maladie évolue.

-Vous pouvez rester autant que vous le voulez. Il y a deux autres chambres, dont la mienne, mais je pourrai utiliser celle-là.

-Ne vous donnez pas de mal, mon assistante et moi pourrons utiliser la même, déclara le Docteur.-Comme vous voudrez.

-Nous... Nous avions prévu de sortir, nous venons à peine d'arriver sur Paris.

-Bien sûr, allez-y » Dit l'homme, encore attristé par ce qu'il s'était passé.

Dans les escaliers menant au rez-de-chaussée, Clara dit au Docteur :

« Vous lui avez menti...

-Je sais, mais vous croyez vraiment que ça nous aurait aidé s'il apprenait que quelqu'un a jeté un sort à sa femme ?

-Non, ce n'est pas ce que je voulais dire. Lorsqu'il a demandé si ça se soignait, vous lui avez dit qu'elle allait s'en remettre, alors que vous avez dit ne pas savoir...

-Clara je fais toujours mon possible pour essayer de sauver des vies. On ne sait pas comment cela va se terminer. Alors il vaut mieux qu'il garde espoir.-Vous avez raison... » Dit Clara en baissant les yeux.

Puis, ils arrivèrent dans la rue et elle demanda, curieuse :

« Pourquoi vouliez-vous sortir à nouveau ?-Quoi ? Vous n'avez pas envie de visiter les environs ? Demanda le Docteur, surpris.-Hum non... J'aurai préféré poursuivre des aliens en courant ! Répondit-elle ironiquement, en marchant avec lui.

-Voyons voir... La France est sous la Deuxième République. Il n'y a rien de vraiment intéressant.

-Ça aurait été bien aussi d'aller voir Louis XIV, vous ne pensez pas ? Dit Clara.

-Ne m'en parlez pas, la dernière fois que j'ai été en relation avec la royauté ça a mal fini et ça m'a empêché de faire un adieu correct à Shakespeare. Enfin, c'était de ma faute si Élisabeth 1ère a voulu me pendre, mais bon ! Dit-il d'une manière comique.

-Shakespeare ? Demanda-t-elle, curieuse.

-Oh c'est une longue histoire.

-Oui, vous m'aviez déjà dit que c'était une longue histoire.

-Mais bon, je dois admettre que Madame de Pompadour embrasse très bien, dit le Docteur.

-Madame de Pompadour ?! »

A SUIVRE

Doctor Who fanfiction : Une écriture venue d'ailleursOù les histoires vivent. Découvrez maintenant