Doctor Who fanfiction : Une écriture venue d'ailleurs

Chapitre 5 : Que faire ?

En début d'après-midi, le Docteur et Clara arrivèrent enfin à Paris. Clara fut impressionnée. C'était le cas à chaque fois qu'elle changeait d'époque et de lieu avec le Docteur. Voir la France du dix-neuvième siècle, c'était passionnant, étrange et formidable. Clara voulait absolument acheter un souvenir; quelque chose qui lui rappellerait l'époque. Mais elle se rappela soudainement qu'ils n'avaient pas d'argent. Ils se mirent alors marcher. Le Docteur fut vite intrigué par les journaux, dont il s'approcha. Il put lire un avis de recherche à propos d'une fillette : Louise Leblanc. Elle aurait été aperçue il y a moins d'un mois pour la dernière fois. Le Docteur lut la description de la petite; « très calme », « peu bavarde », « aimant regarder par la fenêtre », « cheveux sombres »...

« Qu'est-ce qu'il y a ? Demanda Clara en voyant le Docteur intrigué.

-C'est étrange... » Dit-il, en regardant l'article.

Cela titillait le Docteur, mais il finit par abandonner le journal là où il était posé et continua son chemin.

« Où est-ce qu'on va passer la nuit ? On a même pas d'argent...

-Pas besoin d'argent pour dormir tranquille, Clara !

-Oui Docteur, mais où voulez-vous que...

-Docteur ? Vous êtes un Docteur ? » Demanda un homme en s'approchant, en coupant la parole à Clara.

Clara et le Seigneur du temps furent surpris. L'homme, étant visiblement un fonctionnaire, poursuivit :

« J'ai besoin d'un Docteur ! Écoutez, ma femme est très malade et personne ne peut la soigner... J'espère que vous pourrez l'aider.

-Eh bien... Je ferai tout mon possible.

-Merci, merci beaucoup ! Suivez-moi. »

L'homme les conduisit jusqu'à un immeuble, non loin de là. Ils montèrent tous les trois jusqu'au premier étage. Ils entrèrent dans le premier appartement. L'endroit était assez étroit. On sentait une odeur de renfermé. Les murs était tous blancs, les meubles, tous en bois. Rien ne sortait de l'ordinaire. C'était visiblement des gens très modestes qui vivaient là. L'homme les conduisit à une chambre, où ils trouvèrent une femme, dans un lit, au teint très pâle, qui toussotait environ trois fois par minute.

« Là voilà. On ne sait pas ce qu'elle a... Ce n'est ni la grippe, ni la peste... Rien que l'on ne connaisse.

-Elle a fait de la fièvre ?

-Non, elle est toujours très froide, touchez-la, vous verrez. Elle crache du sang parfois et des boutons bleus apparaissent sur ses bras au fil du temps »

Le Docteur posa la main sur le front de la patiente et vit les boutons sur ses bras.

« -Depuis combien de temps est-elle dans cet état ?

-Bientôt une semaine.

-Je vois... Si vous permettez, je vais faire une petite vérification »

Il sortit son tournevis sonique et scanna la femme. Le tournevis fit alors un bruit différent plus il restait au dessus de la patiente. C'était un bruit plus aigu.

« Qu'est-ce que c'est que ça ? Dit-il, inquiet.

-Rien, juste pour vérifier... Pour vérifier que sa peau est bien saine !

-Et si elle ne l'est pas ? Demanda-t-il.

-Alors ça veut dire que ça pourrait être un peu compliqué à gérer. »

Le Docteur rangea le tournevis sonique.

« Alors ? Demanda-t-il.

-Tout va bien, déclara le Docteur.

-Mais elle est malade...

-Oui mais pour l'instant j'aurais besoin d'examiner plus précisément la situation et j'ai besoin de calme alors si vous pouviez... Dit le Docteur.

-Oh bien sûr, je vous laisse » Dit l'homme en quittant la salle.

Clara dit au Docteur :

« Mais le tournevis, il... Commença-t-elle.

-Oui je sais. Je ne sais pas comment elle a fait mais le fait est que cette femme est habitée par un extraterrestre et son corps n'est pas trop d'accord avec ça. »

*

Henri s'inquiétait. Il tournait en rond et tournait en rond, encore et encore. Il ne savait plus quoi faire. Sa femme était morte quelques mois plus tôt et voilà que sa fille disparaissait... Un mois bientôt qu'il n'avait plus aucune nouvelle. Soudain, quelqu'un cogna à la porte. Un domestique alla ouvrir. Avec surprise ils découvrirent un enfant. Un petit garçon de douze ans environ demanda :

« La petite fille est là ?

-Quelle petite fille ?

-La petite fille qui regardait à la fenêtre...

-Je suis désolé mais nous n'avons pas le temps pour des bêtises.

-Tous les matins je passe par cette rue pour aller à l'école et je la voyais qui regardait par la fenêtre mais depuis un peu de temps ce n'est plus le cas alors je me demandais s'il... Commença-t-il.

-Nous n'avons pas le temps pour toi »

L'employé referma la porte.

Le petit garçon savait pourtant plein de choses; cette petite fille l'intriguait. Et c'est pour cela qu'à chaque fois que Louise était sortie de chez elle, il l'avait suivie, elle et sa mère. Il savait tout ce qu'elle avait fait. Mais depuis quelque temps il ne savait pas où elle était passée et s'inquiétait. Il était venu dans cet appartement dans l'espoir que l'on lui donne des réponses. En fait, il pensait qu'elle était restée enfermée dans l'appartement et qu'elle n'avait pas le droit de sortir. Mais visiblement on ne lui donnerait pas de réponse. Et puis il ne pouvait rien faire si elle était enfermée; il y avait beaucoup d'employés et puis, c'était chez elle.

*

« Elle peut nous entendre ? Demanda Clara au Docteur.

-Non, elle est inconsciente.

-Vous pensez qu'elle peut...

-Si on ne fait rien, oui. Mais il faudrait vite trouver ce qui est entré à l'intérieur de son corps. Comme les boutons sont apparus sur ses bras mais qu'il n'y a pas de gonflements, je suppose que l'espèce alien est présente dans tout son corps. C'est une espèce qui l'utilise comme hôte... Mais pourquoi faire ? De quoi se nourrit cet alien ? » Se demandait le Docteur.

La femme était très blanche. Ce n'était pas naturel. Mais le Docteur ne pouvait rien faire pour le moment, il n'avait rien comme informations. Ou du moins il avait trop peu d'informations. Il se mit à marcher et à marcher dans la pièce :

« Je ne vois pas ce que l'on pourrait faire, je ne sais même pas quelle espèce est à l'origine de tout ça, dit le Docteur.

-Docteur... C'est normal. Vous ne pouvez pas tout savoir et toujours tout régler, dit Clara.

-Non, il y a toujours un moyen. Je ne vais pas laisser cette femme mourir. »

A SUIVRE