Clara est chez elle. Rien ne semble perturber son week-end. Quand tout à coup arrive un vieil ami; le Docteur. Elle décide alors de visiter le XIXème siècle en sa compagnie dans le but de rencontrer un auteur français; Emile Zola. Mais tout ne se pa...
Le soir venu, le Docteur et Clara soupèrent en compagnie du mari de la femme malade. Une fois dîné, ils rejoignirent leurs chambres. Clara et le Docteur occupaient la même. Cela ne les gênait point, après tout, le Docteur l'avait déjà fait plusieurs fois. Il se souvenait de la fois où il avait dormi côte à côte avec Martha Jones. Ses anciennes compagnes lui manquaient souvent. Amy, Rose, Donna, Sarah Jane... Tellement de personnes. Et cette femme malade, dans la chambre d'à côté, allait-il pouvoir la sauver ?
Chaque fois, le Docteur faisait tout son possible pour sauver les gens. Et il réussissait. Mais parfois il ne pouvait rien faire... Et puis le Docteur chassa sa tristesse. Clara, elle, était toujours autant intriguée par le petit garçon qu'elle avait vu. Ce côté de la jeune femme rappelait au Docteur Amelia Pond. Or, Clara et Amy étaient bien différentes. Soudain, Clara demanda au Docteur :
« Je suis sûre que quelque chose se trame avec ce petit garçon... Il a quelque chose d'étrange. Vous en pensez quoi ? Dit-elle en s'asseyant sur le lit.
-Je pense comme toi. Et on va découvrir ce que c'est. »
Le Docteur revenait à ses préoccupations extraterrestres.
« Quelle chose pourrait-elle contrôler tout ? Qu'est-ce qui aurait appris à convertir les énergies par eux-mêmes et utiliser l'invisible ? Se demandait le Docteur, les yeux rivés vers le plafond, allongé.
-Et pourquoi.
-Non, pas pourquoi. C'est simple, ils veulent pouvoir contrôler toute matière vivante et non vivante... Alors il y a deux solutions. Soit ils ont fait cela à cette femme pour tester ce qu'ils pouvaient faire, soit elle était un obstacle à leur objectif. Enfin bon, il est temps de dormir »
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Le lendemain, le petit garçon retourna chercher les rues où était passée la petite fille. Et au final, il retrouva une partie du chemin. Et à un croisement, lorsqu'il se demandait s'il devait prendre à gauche ou à droite, quelqu'un lui tapota l'épaule.
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Le Docteur et Clara se réveillèrent. Sans plus attendre, ils se dirigèrent vers la malade. Quelques boutons bleus étaient apparus à nouveau. Le Docteur demanda au mari de la femme :
« J'imagine que vous connaissiez les endroits qu'elle fréquentait ?
-Elle n'est pas du genre à sortir beaucoup. Il y a le commerce d'à côté où elle travaille, mais... Enfin, il y a un endroit... Où elle allait tous les samedis... Un quartier qu'elle fréquentait. Elle allait y voir une amie.
-Et cette amie, vous auriez son adresse ? Demanda le Docteur.
-Non... Et même si je l'avais, je crains que cela ne vous aiderait point.
-Pourquoi ? Demanda Clara.-Elle est... Elle est décédée.
-Oh... Et savez-vous quelle en est la cause ? Demanda le Docteur.
-Je ne la connaissais pas, je ne l'ai vue qu'une seule fois, alors, lorsque l'on m'a appris sa mort, je ne suis pas allé à... Enfin, vous voyez... »
Le Seigneur du temps acquiesça lentement.
« Vous sauriez où nous pourrions trouver son adresse ?
-Je suis certain qu'elle l'a écrite quelque part. Je vais la chercher dans ses affaires... J'en aurai peut-être pour quelques heures, je ne sais pas où elle l'aurait rangée.
-Bien, nous allons sortir. Nous reviendrons dans une ou deux heures »
Sans plus attendre, ils décidèrent de sortir de la demeure.
« Il faut trouver d'où vient cette maladie, dit le Docteur.
-Mais comment on va faire ?
-Si mes soupçons sont confirmés, ce ne sera pas bien difficile.
-Et dans le cas contraire ? Demanda Clara, curieuse.
-Eh bien ça le sera.
-Vous n'avez pas cette impression de... Vous savez... Dit Clara, cherchant ses mots.
-Tourner autour du pot ?
-Oui.
-Cette histoire prend un peu de temps, oui. Un peu trop. Ils sont bien cachés, déclara le voleur de la boîte bleue.
-Qu'est-ce qu'on va faire ?
-On va commencer par les journaux. On ne les a pas assez regardés »
Le Docteur se dirigea en fonction d'un vendeur de journaux, qui était plutôt loin, mais qu'il pouvait apercevoir depuis là où ils étaient. Il y aurait peut-être une quelconque information qui pourrait les aider. Clara le suivit. Le Docteur prit un journal. Il n'y passa pas longtemps et le feuilletait très rapidement, lisant les grandes lignes et ne passant pas plus d'une demi-seconde par page. Et il finit par reposer le journal.
« Alors ? Il n'y a rien ? Demanda la jeune femme.
-Rien qui ne sorte de l'ordinaire.
-Je suis certaine que si on marchait un peu, on trouverait ce qu'on cherche.
-Comment en es-tu si sûre ?
-Si les voitures de police patrouilleront dans les rues de Londres dans un siècle, c'est qu'ils en auront besoin pour attraper des délinquants. Et on sait bien que ça marche.
-Bonne métaphore. Allons-y. »
Ils se mirent à marcher. Le Docteur prêtait attention à tout ce qu'il se passait; la moindre chose, le moindre détail, la moindre ruelle... Il était décidé. Il voyait bien que tout était lié, mais lié par quoi ? Il l'avait sur le bout de la langue, mais il n'arrivait pas à savoir. Ils continuèrent à marcher. Soudain, Clara s'arrêta. Elle l'avait vu. En face d'elle, à quelques mètres, se tenait le petit garçon qu'elle avait aperçu la veille. Elle avait d'abord hésité, puis, justement, il inclina légèrement la tête, elle vit son visage et s'avança vers lui. Elle lui tapota l'épaule.
