Chapitre 27.

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Nathan

Gaëlle est dans bras, son corps nu collé au mien, repu, sa tête posée sur mon torse. Elle caresse mon ventre du bout des doigts et je sens son souffle chaud courir sur ma peau. Quant à moi, j'inspire par bouffée d'air l'odeur de ses cheveux que j'embrasse de temps à autre, tout en faisant glisser mes doigts sur son épaule nue. C'est tellement bon de la retrouver après avoir passé deux semaines à l'ignorer !

- Ça veut dire que tu reviens ? lui demandé-je en brisant ce silence reposant.

- Il faut croire, sourit-elle. Mais ça me fait quand même peur.

- Moi aussi j'ai peur. Mais on sera là l'un pour l'autre, pas vrai ?

Elle acquiesce vivement avant de déposer un baiser brulant sur mon torse. Elle se redresse pour avoir son visage à hauteur du mien.

- Je t'aime. Tu m'as vraiment manqué.

Je passe ma main sur sa nuque et dépose un baiser sur ses lèvres.

- Depuis le temps que je rêve de t'entendre me dire ça !

- Et moi dont ! rit-elle en enfouissant son nez contre mon cou.

Je l'attrape par la taille pour la faire basculer sur le lit et me place au dessus d'elle. Gaëlle entoure mon cou de ses bras et me sourit amoureusement, capturant sa lèvre inférieure entre ses dents.

- Tu veux bien passer cette journée avec moi ? lui demandé-je.

- Évidemment. La question ne se pose même pas.

- Même si cette journée est déjà bien entamée, ris-je en voyant l'heure sur son réveil.

Elle écarquille les yeux de surprise en voyant qu'il est déjà seize heure. Il faut dire que je suis arrivé chez elle à quatorze heures et qu'elle dormait encore. Nous avons eu une longue conversation que j'avais préparé de long en large la veille et je suis vraiment fier du résultat : Gaëlle est de nouveau ma petite-amie. Je ne pourrais pas être plus heureux !

J'imagine déjà la tête de ma fille en apprenant que mon amoureuse est de retour.

- J'ai faim, Nathan, geint Gaëlle contre mon cou.

- Normal ! C'est le matin pour toi, ricané-je. Mais figure-toi que j'ai pensé à toi et ton grand appétit.

Elle se redresse immédiatement, soudainement très intéressée.

- Ah oui ?

Je remarque le moment où son regard capte le sachet de viennoiseries que j'ai apporté et posé sur son bureau en arrivant, puisqu'il s'illumine comme par magie.

- C'est un croissant ?

- Va voir.

Il ne lui en faut pas plus pour se lever, attraper sa couverture pour s'enrouler dedans et s'asseoir sur sa chaise de bureau. Elle s'empare du sachet et l'ouvre. En voyant l'intérieur, elle me jette un regard empli de suspicion. Il est rempli d'une dizaine de mini viennoiseries de toutes sortes.

- Tu as pris ça pour essayer de m'acheter si tu n'avais pas réussi à me convaincre ?

J'éclate de rire en lui confirmant qu'elle a raison, mais elle ne se sent pas offusquée puisqu'elle m'offre un sourire radieux et pioche avec gourmandise dans le sac en papier blanc. Un gémissement de satisfaction et de délivrance retentit lors de sa première bouchée.

- Tu devais mourir de faim, ricané-je en enfilant mon boxer puis mon pantalon.

- Tu n'imagines même pas ! Ça fait un bien fou, soupire-t-elle. Et c'est tellement bon.

Elle, avant toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant