Flashback 2.

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Bonjour !

Aujourd'hui, second chapitre flashback pour en savoir un (tout petit) peu plus sur le passé de Nathan et d'Elya. Comme pour le premier flashback, ce chapitre n'est pas essentiel à la compréhension de l'histoire alors à vous de voir si vous souhaitez le lire ;)

J'espère que cette partie vous plaira et qu'elle compensera un peu la tristesse du chapitre précédent ;)

Joyaux Noël à tous et bonne lecture 😘

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Elya, onze mois et demi

Dernier jour de mes vacances d'été. Dernier jour que je vais passer avec ma fille. Demain, je retourne au collège et je n'en ai pas la moindre envie. Laisser Elya, seule, à la maison ? Comment je vais faire pour vivre toute une journée sans elle ?

Bon, d'accord, j'en fais un peu des tonnes... Je vais survivre, mais difficilement. Et puis, ma fille ne sera pas totalement seule puisque ma mère sera avec elle. Mais quand même ! J'ai passé chaque jours de ces onze derniers mois avec mon bébé et je vais devoir la laisser, de huit heure du matin à dix-huit heure. Dix heures sans être avec elle. Dix heures !

Une véritable torture.

J'aime m'occuper d'elle depuis le premier jour, j'aime prendre soin d'elle, j'aime être père, tout simplement. C'est quelque chose de si merveilleux ! Voir grandir sa fille, la voir sourire et l'entendre rire jour après jour, la regarder s'épanouir et apprendre de nouvelles choses ; tout cela me rend si fier de l'avoir mise au monde. Sa présence m'apaise et me rend tellement heureux.

Néanmoins, il est vrai que parfois, j'aimerais dormir un peu plus le matin. A peine plus que sept heure huit, comme aujourd'hui, par exemple.

Je soupire longuement, baille à m'en décrocher la mâchoire et me frotte énergiquement le visage dans l'espoir de me réveiller plus rapidement. Ce qui ne fonctionne absolument pas évidemment.

Je sors de ma chambre pour rejoindre la pièce d'à côté. Les pleurs s'interrompent pile au moment où j'ouvre la porte de la chambre. Elya est dans son lit, debout, et tient fermement les barreaux en me souriant. Sacrée comédienne celle-là ! J'ai su dès le début qu'elle me ferait tourner en bourrique, et c'est le cas depuis bientôt un an. Elle sait y faire, la chipie.

Mon bébé gazouille tout en me tendant ses bras mais, ne tenant pas en équilibre, elle tombe sur les fesses puis bascule sur le dos, totalement hilare.

- Viens là, petit ange, dis-je en l'attrapant pour la prendre dans mes bras.

J'embrasse son visage joufflu et dépourvu de la moindre larme malgré ses pleurs et l'emmène au rez-de-chaussée pour lui préparer son biberon ainsi qu'un bol de céréales pour moi. Je m'assieds à la table de la cuisine, ma fille calée contre mon bras gauche, le biberon dans la main et ma cuillère dans la main droite. J'ai mis plus d'un mois à parvenir à effectuer ce geste que je maitrise désormais à la perfection, et je dois dire que j'en suis fier !

Comme chaque matin, Elya boit la totalité de son lait, jusqu'à la dernière goutte, et je la garde quelques secondes près de moi, tout contre mon torse pour la câliner. Elle, aussi bien que moi, aimons rester ainsi juste un moment. Je ne me lasse jamais de ses moments de complicité, contrairement à elle, bien trop impatiente.

Elle commence déjà à s'agiter pour vouloir descendre. Je lui change sa couche et l'emmène ensuite dans le salon où je la pose au sol près de ses jouets pendant que je m'installe sur le canapé avec mon reste de petit-déjeuner et allume la télévision tout en gardant un œil sur la petite tornade qui a déjà vidé son coffre à jouets. En intégralité. Alors qu'elle ne joue qu'avec son hochet, évidemment.

Elle, avant toutOù les histoires vivent. Découvrez maintenant