Chapitre 2 : Les autres habitants de la Maison

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« Je suis arrivée. » dit une voix en bas.

C'était Ambre Deschamps. Elle regarda autour d'elle, s'il n'y avait pas quelqu'un qui l'attendait. Elle vit alors un gros paquet emballé dans du papier cadeau rose, posé sur le carrelage du hall. Il y avait son nom dessus. Elle pensa que Kaya, son petit ami, lui avait fait un cadeau. Elle s'assit sur l'escalier et se mit à l'ouvrir.

Nina sursauta lorsqu'elle entendit une détonation.

Le paquet d'Ambre avait explosé lorsque celle-ci l'avait ouvert. Elle avait à présent le visage noir et ses longs cheveux blonds étaient en bataille.
On pu ensuite entendre un rire idiot. C'était Félix Gabet. Lorsque Ambre le vit, il partit en courant, mais Victor, qui était descendu entre temps, l'attrapa par la capuche et l'emmena dans son bureau.

Fanny était arrivée peu après, elle essaya de consoler Ambre et d'enlever la poussière qui s'était déposée sur les habits d'Ambre.

Patricia arriva alors et vit Ambre. Sans demandant ce qu'il s'était passé, elle monta l'escalier et se précipita vers la nouvelle chambre de Nina.

Elle entra alors dans la chambre en appelant Lise, mais lorsqu'elle vit Nina avec la peluche de Lise (qu'elle venait de ramasser) entre les mains, elle lui arracha la peluche des mains de Nina et lui dit qu'elle n'a rien à faire dans la chambre de Lise. Sur-ce, elle partit, en colère.

Nina, attristée, continua, malgré tout, de vider sa valise.

C'est alors que Ambre entra dans la chambre. En voyant Nina, pensant à une énième blague de Félix, elle prit toutes les affaires de Nina, les remit dans sa valise et sortit la valise et Nina de la chambre.

Le soir venu, tout le monde alla se mettre à table.
Quand Nina arriva, Patricia était en train de dire aux autres que c'est étrange que Lise soit partie de l'internat sans dire au revoir et sans emmener sa peluche.

Nina voulut s'asseoir au bout de table, mais Patricia lui dit que la place était prise.
Daniel Beaumont, un autre habitant de l'internat, réprimanda la réaction de Patricia, invita Nina à s'asseoir à côté de lui.

Mara demanda à Patricia si c'était elle la nouvelle. Patricia répondit oui. C'est elle qui a prit la place de Lise, disait-elle.

De plus en plus de personnes vinrent à table. Les spaghettis étaient servis et tout le monde s'était servi. Jérôme Haag lança alors quelques pâtes sur Félix à l'aide de sa fourchette.

Lorsque le dernier se mit à table, Patricia dit à voix haute qu'elle se demande qui est le mystérieux invité à table. Lorsque Nina voulut dire son nom, elle se prit des pâtes dans l'œil. Félix avait imité Jérôme.
Cela incita un fou rire à table.

Patricia se leva alors et tint son assiette de spaghettis au dessus de la tête de Nina.

Heureusement, Victor arriva et ordonna à Patricia de poser l'assiette.

« Je veux d'abord savoir ce qu'il se passe ici. Qui est celle-là et où est Lise et pourquoi on ne nous dit rien ?
demanda Patricia.

- Lise est partie de l'internat, répondit Victor.

- Quoi !? s'ecrièrent en cœur les adolescents.

- Elle n'est plus là, ne posez plus de questions.
Nous avons une nouvelle cohabitante. Nina, téléphone pour toi. Va dans mon bureau.

- Je n'y crois pas, dit Patricia en sortant la peluche de Lise de sa poche. Elle n'aurai jamais laisser celui-là ici !

- Je le lui enverrai par poste, dit-il en prenant la peluche. Nina, téléphone. Et emmène ta valise dans ta chambre.

- Si tu sais quelque chose, dis le de préférence tout de suite ! dit Patricia en s'adressant à Nina.

- Elle ne joue aucun rôle dans cette affaire. Laisses la tranquille ! réprouva Daniel. »

Patricia retourna s'asseoir et Nina alla au bureau de Victor pour aller répondre au téléphone.

Lorsqu'elle entra dans le bureau, en haut de l'escalier, elle vit Victor en train de caresser un grand corbeau empaillé. C'était Corvus.

Victor sortit de son bureau et dit à Nina qu'elle a exactement cinq minutes. Pas une seconde de plus.

C'était Irène, la grand-mère de Nina a l'appareil.
Elle demanda à Nina si elle allait bien, si elle s'était fait de nouveaux amis. Nina répondit oui, pour rassurer sa grand-mère, mais lorsqu'elle raccrocha, elle se mit à pleurer en serrant le porte-clés de sa grand-mère, dans sa main.

Les mystères de la Maison AnubisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant