Les mystères de la Maison Anubis

Chapitre 11 : La silhouette noire

Ambre entra dans la chambre.

Rapidement, Daniel et Nina remirent tout dans la boîte et la fermèrent. Nina eu juste le temps de poser un coussin dessus avant que Ambre les regarde.

Celle-ci leur demanda ce qu'ils font et ils répondirent que c'était quelque-chose pour l'école.

Daniel retourna alors dans sa chambre et laissa Ambre parler à Nina de Kaya.

Durant ce temps, Félix se fit remonter les bretelles par Victor. Il essayait d'enlever sa tête de sanglier de celle de Félix avec une barre en métal. Fanny, qui entendait Félix crier de douleur, vint et dit à Victor d'arrêter. Il y a des moyens plus doux pour faire ça.

Elle emmena Félix vers la cuisine, mais avant que ce dernier ne descendit l'escalier, Victor lui dit :
« Tu ne t'en tirera pas si simplement »
Victor sortit une brosse à dent de sa poche.
« Quand tu aura terminé avec ça, les toilettes brilleront. C'est clair ? Et le reste de la semaine, tu fera tous les travaux ménagers : mettre et débarrasser la table, nettoyer l'escalier, et cætera. Et maintenant, hors de ma vue ! »

Le lendemain matin, Patricia fut la dernière à sortir de la maison. Lorsqu'elle enfourchera son vélo, elle remarqua que celui de Lise n'était plus là.

Contrairement à ses camarades, ce n'est pas le chemin pour l'école qu'elle emprunta.

Pendant que les autres habitants de l'internat avaient une compréhension de l'oral en allemand, Patricia était à la mairie.

Là-bas, elle dit à un employé qu'elle aimerait avoir des informations sur une de ses amies, sur Lise. L' homme lui dit que cela était impossible.

C'est alors qu'elle disjoncta.
« J'en ai ras le bol ! Tout le monde a des secrets et personne ne me dit quelque chose ! Ma meilleure amie a disparue et tout le monde s'en fiche.
Je veux tout de suite savoir où elle est, avez vous compris ?! »

Comprenant que l'homme n'y était pour rien, elle se mit tout d'un coup à pleurer.

« Elle a tout simplement disparue. Ma meilleure amie. Sans rien dire. Elle n'aurait jamais pas fait ça. Je veux juste savoir si elle va bien. »

Elle se moucha alors dans un mouchoir que l'homme lui donna.

L'homme, malgré son règlement, regarda dans son ordinateur. Il fit alors une tête étrange. Il dit qu'il n'y a pas de Lise Bredier dans son registre.

Son téléphone se mit alors à sonner. En voyant le nom écrit à l'écran, il dit à Patricia qu'il ne pouvait rien faire pour elle.

Elle partit alors en se remerciant et en s'essuyant les larmes.

Lorsque les cheveux roux de Patricia sortirent de sa vue, l'homme décrocha son téléphone.

« Oui. Elle était là et voulait s'informer au sujet de Lise. Elle sort maintenant. » dit-il. Puis il raccrocha.

Lorsqu'elle sortit de la mairie, Patricia jura, parce que son pneu avait crevé. Elle se mit à pédaler, sans avoir remarqué que, derrière un arbre, une silhouette noire l'observait.

Lorsqu'elle fut loin, l'employé de mairie regarda par la fenêtre et fit des signes de tête à la silhouette noire, qui se mit aussitôt à prendre le chemin que la fille avait pris.