Chapitre 4 : L'amulette

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Nina était réveillée, mais les plumes continuaient de tomber, et les croassements de corbeaux persistaient.

Cet alors qu'elle remarqua la présence d'une personne de chaque côté de son lit. C'étaient Patricia et Félix. C'étaient eux qui laisser tomber des plumes sur Nina, et qui imitaient des croassements.

Ambre, qui fut réveillé par le bruit, alluma la lumière et mena Patricia et Félix hors de sa chambre.

Quand Ambre essaya de consoler Nina, celle-ci lui révéla tout ce que lui avait dit la femme âgée de la maison de retraite. Cependant, Ambre lui dit de se rendormir, qu'elle avait sûrement eu un mauvais rêve.
Ambre retourna se coucher et les deux filles se remirent à dormir.

Le lendemain matin, à l'école, Patricia essayait de trouver une trace de Lise, en essayant d'ouvrir son casier, mais ce fut en vain.

Tous les habitants de la Maison Anubis étaient dans la même classe.

Après une heure de chimie avec M. Arteman, ils avaient un cours de théâtre, avec un nouveau professeur, M. Petersen.

Après ce cours, Patricia alla voir Nina, avec Félix et Jérôme.

« Nous avons trouvé une solution. Si tu veux être intégrée parmi nous, les habitants de l'internat, tu vas devoir réussir une épreuve de courage.

- Qu'est-ce que sont encore ces bêtises ? dit Daniel qui se trouvait à proximité.

- Nous avons décidé de te faire passer un test, parce que tu es nouvelle.

- Bien. Quand ? répondit Nina.

- Au moment auquel tu t'y attends le moins. » dit Patricia, avant de partir, avec le deux garçons qui l'a suivaient.

Le soir, dans sa chambre, Nina demanda à Ambre ce qu'ils allaient faire d'elle lors de l'épreuve de courage, mais celle-ci répondit qu'il n'y a jamais existé d'épreuve pour être acceptée à la Maison Anubis.

"Il est dix heures. Vous savez ce que ça signifie. Dans cinq minutes, vous serez tous dans votre chambre. Je voudrai entendre une épingle tomber sur le sol. Silence absolu". Ce sont ces paroles qu'elles entendirent alors, provenant du rez-de-chaussée.

Lorsqu'il eu ramassé son épingle, Victor monta dans son bureau et se mit à parler avec Corvus. Il ne remarquait pas que Félix montait l'escalier et s'adossa contre le mur, sous la vitre du bureau de Victor qui donnait sur le couloir.

Félix lança alors une balle de tennis dans le hall, depuis là où il était.

En entendant le bruit, Victor sortit de son bureau et descendit l'escalier, sans remarquer Félix. Ce dernier alla alors dans le bureau et pris une clé qui était accrochée sur un mur au fond du bureau. Une fois la clé en main, il sortit du bureau, et se cacha derrière une armure de chevalier, installée dans un coin du couloir, lorsque Victor remonta l'escalier.

Quand Victor fut rentré dans son bureau, Félix sortit de sa cachette et retourna discrètement dans sa chambre.

Jérôme et Patricia l'attendaient là-bas.

« Génial, dit Jérôme lorsque Félix se joignit à eux. Nina va monté au grenier !

- Et si Victor la découvre au grenier ? demanda Félix.

- Il l'a jettera dehors ! répondit Patricia en riant.

- Oubliez Victor, dit Jérôme avec un ton plus sérieux. Le grenier est hanté par les âmes de la famille Vigneberge-Hennegrave.

- Si c'est eux qui tombent Nina, on en sera débarrassés, dit Patricia avec un grand sourire.

- Ce n'est pas une blague ! dit Jérôme. Les Vigneberge-Hennegrave ont eu une terrible mort. Il ne peuvent pas trouver le repos.

- On le fait tout de suite ? demanda Félix.

- Non. Elle s'y attend depuis ce matin. On peut encore la laisser stresser plus longtemps. » dit Patricia, satisfaite.

Le lendemain matin, Nina alla chez sa grand-mère, à la maison de retraite.

Lorsqu'elle entra dans la chambre de sa grand-mère, celle-ci lui prépara une tasse de thé. Nina s'assit en attendant et repensa à sa rencontre avec la femme âgée qui lui parlait de l'internat.

Lorsque sa grand-mère posa la tasse de thé chaude devant elle, Nina se leva et sortit de la chambre en disant qu'elle allait aux toilettes.

Lorsqu'elle referma la porte derrière elle, la vieille dame de l'autre jour apparut derrière Nina et dit :

« Méfie-toi de l'ombre noire, dit la femme, tandis que Nina se retournait vers elle. Il fait du mal à ton âme. Il est partout où tu ne l'attends pas.

- Quelle ombre ? demanda Nina.

- Dans la maison. Dans la grande maison sombre. »

La femme âgée s'avança alors vers Nina et, en lui mettant un étrange amulette dans sa main, dit :

« Tiens. Prends. Et cache le bien. Sinon ils te le prendrons. Ils te prendrons tout. »

La femme se retournait pour partir, lorsque Nina lui dit :

« C'est très aimable de votre part, mais je ne peux en aucun cas accepter ce cadeau. »

La femme retourna alors pour refermer la main tendue de Nina sur l'amulette. Elle lui dit, avec une voix rassurante :

« Je l'ai vu dans tes yeux. Tu as la force. Dans la maison est caché un trésor. Un trésor très précieux. Tu es la seule qui peut le trouver et le mettre en sécurité. Mais, prends garde. Prends garde ! Tant que le trésor est entouré par la nuit noire et ses étoiles brillantes, il n'aura pas le droit d'être cherché.
Ne fait confiance à personne. Nul n'est ton ami. N'aies confiance qu'en toi. Crois en toi. »

Nina regarda alors l'amulette dans sa main. Elle releva sa tête pour dire quelque chose à la femme, mais celle-ci avait disparue.

Nina passa encore un peu de temps avec sa grand-mère mère et rentra à la maison. En voyant celle-ci, elle repensant aux paroles de la femme et regarda l'amulette dans sa poche.

Elle entra dans la maison marcha quelques mètres et, d'un coup, elle ne vit plus rien.

Les mystères de la Maison AnubisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant