Chapitre 1 : Nouvelle à l'internat

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Nina Martins, une quinzaine d'années, est assise sur la banquette arrière du taxi.
Elle a l'air inquiète. Elle regarde une longue file d'arbres défiler de son côté de la route.
On entend des cris de corbeaux.

Jusqu'au moment où sa grand-mère lui prit sa main, Nina n'avait pas remarqué que sa grand-mère Irène, qui est assise à côté d'elle, lui parlait.
Nina tourna alors la tête et regarda sa grand-mère, qui sortit quelque chose de son sac à main.

« Rien ne peut t'arriver, tant que tu gardes ceci proche de toi. »

Dit-elle, tandis que Nina contemplait le porte-clés que sa grand-mère venait de lui offrir.

Nina remercia sa grand-mère et celle-ci l'embrassa.

Le taxi entra alors dans la propriété de l'internat. C'est là que Nina passera son année scolaire, tandis que sa grand-mère ira en maison de retraite.

Une grande voiture noire partit alors en toute vitesse de la maison. Nina fut intriguée par cette voiture.

Le taxi s'arrêta quelques mètres plus loin, juste devant l'entrée de la maison.

Irène aurait aimé que Nina reste avec elle, mais cette dernière ne pourrait pas vivre en maison de retraite.

Les deux filles se dirent au revoir et se quittèrent.

Nina était au bord des larmes lorsqu'elle vit le taxi partir.

Lorsqu'il fut sortit de son champs de vision, Nina se retourna et observa la grande maison.

Lorsqu'elle s'apprêtait à mettre sa main sur la poignée de la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit par elle-même

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Lorsqu'elle s'apprêtait à mettre sa main sur la poignée de la porte d'entrée, celle-ci s'ouvrit par elle-même.

Nina n'était pas très rassurée.

Lorsqu'elle fut entrée, elle regarda autour d'elle. Elle entendit alors un bruit derrière elle et elle se retourna.

« La sonnette ne fonctionne pas ? » dit l'homme qui se trouvait devant elle.
« Que fais-tu ici ? » dit-il avec son effrayante voix.

Nina se présenta et tendit la main à l'homme, mais celui-ci regarda sa montre de poche, puis dit :

« Tu arrives trop tôt. Nous sommes ici très exigeants au sujet ponctualité et ordre. »

Nina, intimidée, s'excusant alors, mais l'homme l'interrompit :

« Mon nom est Rodemer. Victor Emmanuel Rodemer. Je suis le gérant de cette maison.
Cette maison date des années 1900. »

Il se dirigea alors vers un mur du hall d'entrée, contre lequel il y avait une grande horloge à poids. De chaque côté de celle-ci, il y avait un portrait.

« Ceci sont monsieur et madame Vigneberge-Hennegrave, les premiers habitants de la maison. Ils ont perdu la vie lors d'un tragique accident de voiture. »

Nina serra alors le porte clef de sa grand-mère entre ses doigts.

«Après leur mort, poursuivit il, la maison fut gérée par mon grand-père, puis ensuite transmise de père en fils. »

Victor alla alors dans la pièce de gauche, la première porte après l'horloge. Nina le suivi.

« Durant la semaine, la télévision reste éteinte, l'accès à internet est restreint à une demie heure par jour, et pour téléphoner, c'est dans mon bureau, mais cela, uniquement en cas d'extrême urgence. »

Nina demanda si elle pourrait téléphoner avec le portable, mais Victor dit qu'il n'y a pas de réseau.

C'est alors qu'on entendit une salutation joyeuse, d'une voix féminine.

« Aah ! La nouvelle ! Moi c'est Fanny. »
Nina se présenta à son tour.
Fanny travaillait dans la maison. Elle faisait la cuisine, le ménage et le linge.

Victor, énervé par la gentillesse de Fanny, dit à Nina de le suivre dans le couloir et, une fois là-bas, lui expliqua que le règlement de la maison est affiché dans la cuisine, dont les portes sont au bout du couloir à gauche et à l'arrière du salon, vers la partie salle à manger.

Ils montèrent alors les escaliers.

« Les garçons dorment en bas, à dix heures, je ne veux voir plus personne dans les couloirs, et à dix heures et demi, toutes les lumières sont éteintes. Me suis-je bien fait comprendre ? »

Nina hocha de la tête.
Ils avancèrent dans le couloir et Victor montra à Nina la chambre de Mara Minkmar et de Patricia Chopard.

Ces deux dernières étaient dans la salle de classe de monsieur Arteman, avec Kaya Sahin.
Patricia, qui venait d'arriver, demanda où était Lise Bredier, sa meilleure amie. On pu alors entendre la sonnerie et M. Arteman dit qu'ils sont au complet. Il distribua les contrôles de connaissance sur le cours de l'année précédente.

Victor mena Nina vers sa chambre, mais avant qu'elle n'y entre, elle aperçut une porte avec l'inscription "ENTRÉE INTERDITE".

« Il est strictement interdit de mettre un pied dans le grenier. Pareil pour la cave ! » dit-il férocement à Nina.

Elle suivit alors Victor dans sa chambre.
Une fois au pied de son lit, elle posa sa valise et observa la chambre.

Son regard fut attiré par un autocollant collé sur l'armoire, sur lequel était écrit "I ❤️ LISE".
Lorsqu'il aperçut cet autocollant, Victor alla vers l'armoire et en décolla ce papier.

« N'as-tu pas une valise à défaire ? » dit-il en froissant le papier. Il le mit dans sa poche et laissa Nina seule dans la chambre.

Les mystères de la Maison AnubisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant