Chapitre 35

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On pouvait voir que Jeno était gêné d'être chez moi, ce que je peux comprendre car entre moi qui ne sait pas quoi faire pour le rassurer et les blagues relous de ma mère ce ne doit pas aidé.

"Maman arrête de faire des blagues pourris comme ça ! Tu sais on est pas ensemble, donc pas de couple d'accord?" Dis-je en articulant bien pour qu'elle puisse comprendre.

"Oui oui je disais la même chose plus jeune" puis elle me fit un clin d'oeil.

"Arhhh! Tu m'énerves!" Dis-je en partant comme une furie vers ma chambre.

Je me jettais sur mon lit tout en criant.
Pourquoi ma mère est comme ça sérieusement !

"Qu'est-ce qu'elle à ta mère? "

Je me retourna et vis Jeno avec son pantalon de pyjama, torse nu entrain de se sécher les cheveux avec une serviette.

"Remets un t-shirt avant qu'elle insinue de nouveau des choses s'il te plait. Je suis pas sûre de pouvoir encore supporter un de ses commentaires" Dis-je sans réelle intention de bouger.

"Qu'elle insinue quoi ? Elle rigole, en disant ça elle essaie de détendre l'atmosphère. Tu penses que c'est drôle pour elle de devoir laisser sa fille de 16 ans dormir avec un garçon qu'elle n'a jamais vu!"

Il a sûrement raison. Mais je ne m'en pas vraiment compte car pour moi c'est devenue naturel.

Pour me faire pardonner je commença à descendre les escaliers avant de me retourner.

"Bah reste sans t-shirt si tu te sens bien comme ça." Je l'entendis rire.

Bah quoi il faut toujours essayer non ?

"Mam's ?" Je l'appella plusieurs fois.

"Quoi ? Non le repas n'est pas prêt!" Dit-elle ennuyée.

"Non ce n'est pas pour ça. Assis toi."

Elle fut ce que je lui avais demandé.

"Écoute je suis vraiment désolée. Je sais que cela ne doit pas être facile de devoir laisser ta jeune fille dormir avec quelqu'un que tu ne connaîs pas vraiment. Mais cela n'est que temporaire et puis il est très gentil avec moi, ne te fait pas de soucis pour ça d'accord. Et si et je dis bien et si il doit se passer quelque chose ne t'inquiètes pas tu seras la première mise au courant."

Elle me regarda amusée. "Je ne suis pas si inquiète que ça! J'ai bien compris qu'il était gentil mais il avait l'air un peu crispée tout à l'heure et comme je pensais que c'est parce que je le faisais stressée j'ai essayé de le faire rire même si cela n'a pas marché. Par contre ce qui a marché c'est de t'embêter."

Je hocha la tête et quitta la cuisine.

Puis cria en montant les escaliers. "T'avais tord Jeno! Tu es juste trop coincé pour ma mère."

Je vis alors Jeno apparaître tout en haut de l'escalier attendant que j'arrive au sommet de celui-ci

J'ai essayé de l'esquiver et je réussis pendant à peu près 2 secondes. Au bout de ces 2 secondes il arriva à me rattraper. En même temps à l'étage il y a 3 pièces: ma chambre, une salle de bain et un dressing donc on peut facilement se faire coincer

Il m'attrapa et me lança sur son épaule comme il le ferait avec un sac à patates puis il m'emmena vers le dressing.

Arrivé là bas il me jeta dans une des armoires et m'enferma dedans.

Puis il cria à travers en disant.

"Je crois qu'entre nous deux maintenant c'est toi la plus coincé!" Puis il rigola à sa propre blague.

Sérieusement Jeno! Il fait vraiment des blagues pourris. Haechan avait raison sur ce point là.

Au bout d'une dizaines de minutes de négociation il me laissa sortir.

Je m'empressa de venir sur lui pour le taper mais il m'attrapa par le bassin. Prise sur le coup je m'accrocha le plus vite possible à lui.

J'avais donc mes jambes qui entouraient son bassin et mes bras accrocha ses épaules. Quand j'essaya de lâcher une de mes mains pour le taper il fit mine de me lâcher pour que je me raccroche à lui.

On commença alors une bataille de regard. Plus le temps passait, plus la bataille devenait intense. Je le regardais dans les yeux en y mettant toute la passion et en essayant de lui faire comprendre les mots que je n'ose pas dire. Mais au lieu d'essayer de comprendre ses sentiments se sont enflammés et il a commencé à m'embrasser comme si c'était la dernière fois, où les deniers instants de sa vie.

Je ne pouvais moi même plus me contrôler. Nous ne nous retenions plus comme on le faisait auparavant pendant le camp.

Je passais mes mains dans ses cheveux encore humide. J'avais l'impression que mon corps ne voulait plus que je le contrôle.

Durant ce laps de temps on était arrivé sur le lit sans que je m'en rendre compte.

Avant chaque baiser, j'ai toujours eu une appréhension mais là j'avais juste l'impression d'être moi même quand on s'embrassait.

Il commença à descendre sa main pour la glisser sous mon t-shirt.

Quand ma mère cria " à table!" on se sépara aussitôt. Mais ce n'était pas gênant comme moment on s'est juste mis à rire.

Il m'aida à me redresser puis on partit manger.

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Bon bon bon je ne sais pas quoi mettre comme commentaires alors...

Juste love you 🖖❤

Le coeur du dortoir (Jeno ff)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant