Railey, 22 ans, est à cran. Après avoir enchaîné les compétitions de complet à cheval, il est envoyé en campagne isolée par son entourage pour se reposer et se détendre. La vie dans cette nouvelle écurie risque d'être scabreuse.
Et Alexander, ce pal...
Bon. Je vous passe les détails hein, mais du coup je poste assez tard, parce que y'a eu de la merde avec les trajets enfin BWEF on s'en fout ! Je n'ai pas DU TOUT relu, y'a peut-être 4 fautes à la ligne (bon j'espère pas) mais je vous avais dit que je postais, donc je poste !
Je n'ai rien à dire de spécial, je posterai si tout va bien le chapitre 18 la semaine prochaine donc... bonne lecture !♡
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Railey
Je me réveille en sueur, le souffle court comme si j'avais couru un marathon, mes yeux qui sortiraient presque de leurs orbites, et j'ai le réflexe de chercher la lumière à tâtons. Je comprends vite que je ne suis pas chez moi, et tout me revient un mémoire. Allongé sur le canapé d'Alex, je me redresse lentement, et essaye de me calmer. Je regarde l'heure sur mon portable. Deux heures trente. J'entends du bruit, et je sens vite un poil sous mes doigts. Ne sachant pas reconnaître les chiens,j'allume une petite lampe du salon qui n'éclaire qu'une faible partie de la salle, et je vois Nyx qui colle ma jambe. Ce chien est un adorateur de câlin. Les autres dorment tranquillement, et je me baisse à sa hauteur :
- Qu'est-ce que tu fais réveillé toi ?
Il secoue la queue, et pointe les oreilles vers l'avant, la langue sortie.
- Je me mets à faire comme lui...c'est grave, hein ?
Je me lève et il aboie. Tout de suite,je mets mon index sur ma bouche accompagné d'un « chuuuuut »sonore. Étonnement, il se tait, et se rallonge au pied du canapé. Je vais vers la cuisine et me serre un verre d'eau. Je lâche un soupir à fendre l'âme, et traverse la cuisine pour me planter à la seule fenêtre de cette partie de la maison. Ce n'est pas la lumière qu'il manque quand il fait jour, étant donné que le salon est entouré de portes vitrées. Je décide de sortir prendre l'air, un plaid sur mes épaules, et je laisse Nyx sortir avec moi -il a l'air d'y tenir.
Une heure passe. Puis deux. Puis trois.La nuit décline petit à petit, et assis sur le perron, je fixe les étoiles qui disparaissent peu à peu. Le vent frais me fait frissonner. Quelle idée de ma part de rester près de quatre heures dehors une nuit de décembre. Sur le point de me rendormir, la porte s'ouvre brusquement suivi d'un « Nyx ! » alarmant,voire paniqué. Le chien à mes pieds ne bouge pas à l'appel de son maître. Je sens des mains sur mes épaules. Je ne fais que sentir,mes paupières se faisant lourdes.
- Mais qu'est-ce que tu fous là...
C'est marrant, mais j'ai l'impression qu'Alex est plus bavard quand il sait que personne ne va lui répondre. Il me soulève avec difficulté -je fais mon poids tout de même- et rentre dans la maison. Le changement brusque de température m'oblige à éternuer, et je suis rapidement enveloppé dans la douceur de mes draps. Je me rendors sur le coup.
