A son regard je me suis demandé si je n'y avais pas été un peu« fort » avec elle. La nourriture c'est un sujet sensibleavec elle. En une fraction de seconde elle changea d'expression etdevint d'un froid glacial.
«Guillaume,arrête la voiture. Elle avait parlé d'une voix dur et clair.
-Pardon ?
Edée :J'ai dit tu arrêtes ta voiture. Maintenant !
-Mais arrêtes Edée tu v...
Edée :STOP !! Tu t'arrêtes ! Elle avait presque hurlé. Je pilla un grand coup en appuyant sur le frein. Je me mis sur le bas côtéspour ne pas gêner la circulation. Une fois fait Edée commença a sedétacher, et essaya d'attraper son sac qui était à l'arrière.Mais qu'est ce qu'elle faisait.
Guillaume :Et tu fais quoi ? Je sentais que ma voix avait déraillé, pourquoi ? Ce n'était pas le moment de me poser la question.Edée me regarda droit dans les yeux, son regard me transperça le cœur. Elle était pâle, et je trouvais ses yeux embrumés.
Edée :Je rentre Guillaume. Je ne comprenais pas ce qui se passait. Elle saisit la poignée, ouvrit la porte et sortie. J'avais les deux mains sur le volent et regardais dans le vide. Que venait il de se passer,pourquoi agissait elle ainsi ? Était ce de ma faute ? Non...quand même pas.
Je me rappelais alors une conversation que nous avions eu il y a peut être quelques mois. Nous avions séchés une journée de cours ensemble pour se retrouver, après ne grosse dispute. Tout c'était bien passé ça m'avait plus que fait plaisir de passer un moment comme celui la, avec elle, en intimité. Nous étions allongés dans mon lit dans mon appartement, je la tenais enlacé dans mes bras, satête contre mon torse. J'avais toujours aimé cette sensation qu'elle me procurait. Elle m'avait regardé dans les yeux, on était à quelques centimètres l'un de l'autre, elle avait ouvert la bouche comme si elle voulait me dire quelque chose mais se ravisa.
Moi :Qu'est ce qu'il y a ma belle ?
Edée :Rien t'inquiète
Moi :Edée dis moi
Edée :C'est juste que je tiens à toi énormément Guillaume, énormément.Tu es mon tout. Mais sache que si un jour je pars, c'est qu'il sera trop tard ; je ne reviendrais pas. Même si j'aimerais jamais àavoir a vivre ça. Sur le moment j'étais scotché qu'elle me dise cela, mais je comprenais.
Moi :Ne t'en fais pas, t'es ma princesse et rien ne nous séparera. Je te ferai pas partir, je te le promets.
Et elle s'était endormie comme apaisée par mes paroles.
Cependant il est vrai qu'avec le temps nos disputes se faisaient un peu plusforte à chaque fois. Je sais qu'elle n'aimait pas que je fréquente des filles, comme moi je n'aimais pas qu'elle fréquente des gars, ou même qu'on lui tourne autour. Et tout cela s'amplifiait depuis que je couchais à droite a gauche. Mais j'avais des besoins quand même !Et puis... C'était le seul moyen. Le seul moyen de la chasser de mon esprit quelques instants, et encore quelques fois c'était quand mêmeelle que j'imaginais. C'était le seul moyen de refouler ce que je ne voulais reconnaître. Mais merde putain !! Pourquoi elle était partie ! Je donnais un grand coup sur le volant et un grand coupde klaxon s'échappa de la voiture.
Je rallumais la voiture, espérant qu'il ne soit pas déjà trop tard. Il commençait a pleuvoir, j'accélérais un grand coup, faisant un demi tour sur la nationale afin de retourner sur nos pas. J'étais fou de rage après elle mais surtout après moi. La pluie se faisait de plus en plus forte, j'espérais qu'elle ne soit pas bien loin ou qu'elle n'ai pas été prise en stop.
Au bout d'un certain temps, qui me paru des heures, je pouvais voir une jeune femme marchant sur le bas coté de la route. C'était elle. Je garais le plus vite possible, attrapa ma veste et sortis en trombe de ma voiture.
« Edée !!! »
Je ne savais si elle m'ignorait encore ou si le bruit de la pluie masquait le son de ma voix. Je courus a grande enjambée pour arriverà sa hauteur, tout en continuant de l'appeler. Elle finit par se retourner, je m'arrêtais net, son maquillage avait coulé et je pensais que la pluie n'était pas la seule raison a cela. Elle me regardait mais je ne saurait se qu'elle pouvait penser et ressentir àc et instant. Je marchais jusqu'à elle et mis mes mains sur ses épaules, nous étions tout deux trempées jusqu'aux os. Je pris doucement son visage dans l'une de mes mains et c'est a ce moment que je remarqua une petite trace de sang au coin de sa lèvre. Je mesentis pâlir.
Moi :Qu'est ce qu'il t'ai arrivé ?
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Édée
RomanceÉdée et Guillaume se connaissent maintenant depuis plusieurs années, comme à chaque amitié une tradition. La saint valentin approche et comme a leur habitude ils la passeront ensemble. L'ambiguïté entre eux deux, au fil du temps, n'a pas su diminuer...