Partie 4

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Guillaume avait récupéré les clés de notre chambre à l'accueil, nous nous dirigions vers cette dernière

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Guillaume avait récupéré les clés de notre chambre à l'accueil, nous nous dirigions vers cette dernière. Il me tenait par les épaules, je m'y sentais comme chez moi. Il ouvrit la porte je le poussa pour passer la première et ainsi m'étaler comme une étoile de mer sur tout le lit. Je sentis une autre masse s'effondrait tout près de moi, je tournais la tête pour pouvoir le regarder. Il était allongé sur sa longueur sur son flan gauche, appuyé sur son coude. Son regard était plongé dans le mien.

Il abaissa son coude, se rapprocha de moi. Nous étions à présent tout deux allongés face à face, à peine une trentaine de centimètres séparaient nos corps ; nos fronts étaient collés l'un à l'autre. Je pouvais sentir le bout de son nez effleurer le mien. Je sentais son souffle sur moi, la proximité se faisait sentir.J'aimais cette attraction qui s'installait entre nous.

***

Qu'est ce qu'il se passait ? Comment l'ambiance entre nous avait pu changer du tout au tout comme cela. Pas que ça me dérange bien au contraire. Elle était si belle, si séduisante, je voudrais la garder pour moi. C'est une fille super, avec un corps de rêve et un tempérament explosif. Le jour où elle se trouverait un copain et que je n'aurais plus le poids et l'importance de la faire renoncer à une relation, je pense que j'en serai effondré. De savoir que quelqu'un pourrait prendre ma place dans son cœur... Je ne veux même pas l'imaginer.

Elle et moi avions nos fronts collés l'un à l'autre. Que c'était agréable. Je passa mon bras et ma jambe droite par dessus elle, à fin de pouvoir mieux l'enlacer, et augmenter le contact avec elle,resserrant ainsi l'étreinte. J'aimerai rester ainsi pour toujours,avec elle, son corps à nu contre le mien. Je passa ma main le long de son visage, partant de son front, caressant ses joues, descendant jusque dans son cou, voulant effleurer de mes mains chaque par celle de son corps qu'elle m'offrirait. L'attraction qu'elle exerçait surmoi été insoutenable. Aujourd'hui elle et moi, seuls dans cette chambre d'hôtel, dans la peine ombre de cette fin d'après-midi orageuse ; dans cette fine obscurité, abandonnés et cachés de tout ; j'avais le sentiment, l'illusion que tout était possible. Que la chance de vivre mes rêves inassouvies étaient possibles.

Nous nous regardions toujours aussi intensément, ses yeux... Ils étaient capables de vous transpercer en plein cœur. Je la poussa doucement en arrière, de façon qu'elle soit complètement allongée sur le dos. Je me plaça doucement au dessus d'elle, en restant toujours aussi proche. Mes jambes étaient de part et d'autre des siennes, nos corps, nos bustes, tous s'effleuraient de manière timide et à la fois pleins de désir encore inassouvis. On ne pouvait détacher nos regards l'un de l'autre, son regard était si intense et si profond que je pourrais m'y perdre. Sa poitrine se soulevait de plus en plus sous l'effet de la tension, je pouvais sentir son souffle court et chaud sur moi. Je fermais les yeux pour essayer de garder tant bien que mal ma tête froide, sachant que tout mon corps brûlait de désir pour cette fille. Nous n'entendions plus l'orage, comme si le monde extérieur n'existait plus.

Allongé sur elle, je plongea mes mains dans les siennes pour ne pas m'en séparer. Je la voulais mienne mais que faire... c'était elle,c'était moi ; et si cela gâchait tout, et si je gâchais tout.Ces mains se fermaient sur les miennes, nos souffles se faisaient de plus en plus courts ; la chaleur de nos corps emplissait la pièce. Je me rapprochais encore un peu et tout ce que je souhaitais serai exaucé. Je passa ma main légèrement tremblante sur le visage d'Edée, elle avait chaud ; elle avait les joues rosies. Elle avait légèrement ouvert la bouche pour essayer de contrôler son souffle. Ses lèvres, je voulais les toucher, les embrasser délicatement puis avec toute la fougue que je voulais. Je m'approchais encore un peu plus, nous ne formions presque plus qu'un. Nos corps tremblaient sous le poids du désir. Je la regardais comme jamais, et elle aussi. C'est comme si tout s'évaporait autour de nous. On se regarda une dernière fois, fermant nos yeux, comme un signal pour nous montrer que nous étions près à nous abandonner l'un à l'autre.

Un éclair déchira le ciel. Une fenêtre s'ouvrit violemment renversa ainsi le vase qui se trouvait à côté. Le vent et la pluie firent éruption dans la chambre rompant toute la tranquillité et l'intimité qui avaient pu s'installer jusque là.

On se regardait, mais tout avait changé. Je restais à la regarder encore quelques instants, pourquoi ? Je ne sais pas, peut être espérant qu'il ne s'était rien passé pour ne pas à avoir à ressentir cela. Durant un instant, j'avais espérer, j'avais eu l'espoir que quelque chose se passe. Je me sentais mal. Affreusement mal.

ÉdéeWhere stories live. Discover now