Un froide et légère brise souffle au dehors,
Balayant les feuilles rouges et ors.
L'air chargé de l'humidité d'une pluie automnale,
Monte en nuage cachant les étoiles.
La nuit tombe, et les arbres deviennent ombres.
Les feuilles prennent une teinte sombre,
Sous la lumière d'un lampadaire.
Ou peut-être est ce la lune ?
Ronde dans un ciel nocturne.
Mais moi, sous une couverture polaire,
Une tasse fumante dans les mains,
Mes pensés vont à la mélancolie
D'un automne sans fin.
Car l'hiver lui succède en bon ami.
Sans rien laisser sur son passage.
Je me rappelle des sanglot long
Des violons de Paul Verleine,
Tout en sirotant mon thé à la verveine.
Mon coeur fond,
Sans être blessé de cette langueur monotone,
Durant cette douce soirée d'Automne.
Dredre.
Car pour moi les soirée automnales font parties de ce que j'aime le plus faire. Et puis, voici un petit rappel des sanglots long des violons de l'Automne de Paul Verleine qui, encore aujourd'hui, bouscule les pensés des petits écoliers... Aujourd'hui, quand mon frère est rentré avec cette poésie sous le bras, je me suis rappelée à quel point elle avait été dure à apprendre. Allez courage petits CE2 ! L'automne n'est pas si monotone !
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Poesya : Somnium Terra
PoetryParce qu'il faut parfois laisser les peines s'envoler et voyager vers d'autre terre... Parce qu'il faut parfois s'accorder la liberté de rêver... Car les mots sont des armes autant contre l'ennui que contre la peur... Car les sentiments ne s'exprime...
