Tu les entends chanter à l'aube, à l'aurore !
Leurs paroles indistinctes bercent le réveil des matinaux.
Ils chantent à en reveiller les morts,
L'ivresse s'entend dans leurs mots.Ils rient d'avoir tant dansé,
Ils rient qu'enfin l'année soit passée :
À eux la liberté,
À eux les folles soirées enflammées.Ils dansent à deux, à trois, à quatre,
Trinquent à leurs belles et longues amitiés.
Ils n'ont plus à se battre,
La fête les en a debarassé.Ce sont les enfants de la nuit,
Ivres de tous ses bienfaits interdits,
Ce sont les ados en pétards,
Ce sont les fêtards.Dredre
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Poesya : Somnium Terra
PoetryParce qu'il faut parfois laisser les peines s'envoler et voyager vers d'autre terre... Parce qu'il faut parfois s'accorder la liberté de rêver... Car les mots sont des armes autant contre l'ennui que contre la peur... Car les sentiments ne s'exprime...