Fêtards

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Tu les entends chanter à l'aube, à l'aurore !
Leurs paroles indistinctes bercent le réveil des matinaux.
Ils chantent à en reveiller les morts,
L'ivresse s'entend dans leurs mots.

Ils rient d'avoir tant dansé,
Ils rient qu'enfin l'année soit passée :
À eux la liberté,
À eux les folles soirées enflammées.

Ils dansent à deux, à trois, à quatre,
Trinquent à leurs belles et longues amitiés.
Ils n'ont plus à se battre,
La fête les en a debarassé.

Ce sont les enfants de la nuit,
Ivres de tous ses bienfaits interdits,
Ce sont les ados en pétards,
Ce sont les fêtards.

Dredre

Poesya : Somnium TerraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant