Petite fillette qui du bout de ses doigts,
Prends la douleur des gens au moindre touché.
Elle s'en abreuve, laissant une larme échappée.
Mais malgré toute la peine elle n'hurle pas.C'est la marchande de douleur,
La gamine qui troque malheur contre bonheur.
Personne n'y peut rien, elle guérie les moindre peines,
Mais conserve à jamais toutes les siennes.C'est une enfant à l'empathie démesurée,
Une enfant que l'amour a porté.
Sur elle pose la pire des malédictions,
Qui prend des allures de douce bénédictions.Elle se laisse aller à son sort,
Soulage les coeurs comme un beaume,
Elle se parre de ses sourires comme on se parre d'un heaume.
La marchande de douleur possède l'esprit le plus fort.Elle connait par cœur la tristesse,
En allégé les gens est pour elle un vrai bonheur,
Elle s'en imprègne, douce ivresse.
C'est elle qui possède le plus grand coeur.Elle entame comme un refrain :
"Du bout de mes doigts je te touche,
Ta douleur, la mienne devient,
Je fais mouche."Dredre
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Poesya : Somnium Terra
PoetryParce qu'il faut parfois laisser les peines s'envoler et voyager vers d'autre terre... Parce qu'il faut parfois s'accorder la liberté de rêver... Car les mots sont des armes autant contre l'ennui que contre la peur... Car les sentiments ne s'exprime...