Le jeu peut commencer.
Mon fou prend sa lancé,
Aveugle au monde, continuant à rire,
Et les pions, pour le roi, se laissent mourir.Mon deuxième fou s'avance,
Se mêlant parfaitement à la danse,
Il s'approche de la dame d'en face,
Multipliant les farces.Les cavaliers ont alors sauté,
Le vent sifflant ayant tourné,
Du haut de la vaillante Tour
Qui laisse passer son tour.Nouveau pion, sur les traces des cavaliers,
Dans ce combat déjà entamé.
Brûlant sans vergogne les croix,
Échec au roi.La fin de la partie est arrivée.
L'une après l'autre, les reines sont tombées
Sur ce grand plateau d'échecs.
Terrible sentiment d'échec.Dredre
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Poesya : Somnium Terra
PoetryParce qu'il faut parfois laisser les peines s'envoler et voyager vers d'autre terre... Parce qu'il faut parfois s'accorder la liberté de rêver... Car les mots sont des armes autant contre l'ennui que contre la peur... Car les sentiments ne s'exprime...