Elle sautillait sur la branche,
Fuyant le Mistral,
Étendant ses ailes noires et blanches,
Mélange de bien et de mal.J'ai tendu ma main vers elle,
Pour qu'elle vienne s'y poser.
Mais la pie, aussi petite fusse t-elle,
A refusé de s'y percher.Toujours au bout de son perchoir,
C'est les rafales qu'elle affrontait.
Et si jamais elle venait à choir,
J'étais là pour la rattraper.Jusqu'au soir couchant,
Je suis restée,
Attendant qu'elle s'envole,
Ou qu'elle veuille descendre.Et soudain, s'est calmé le vent,
La neige a cessé de tomber.
Alors, déployant ses ailes cendres,
Attirée par un éclat lointain,
La voilà qui décolle,
S'éloigant un peu plus de ma main.Je l'ai regardée s'éloigner,
La pie de ce jour d'hiver.Et quand l'aigle est arrivé,
Je n'ai pu la sauver.Encore un poème un peu sombre mais j'espere qu'il vous a plus. Comme d'habitude, à vous d'y trouver un sens ou de simplement le lire tel qu'il est. C'est à votre regard de choisir.
Bonne soirée.
Dredre
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Poesya : Somnium Terra
PoetryParce qu'il faut parfois laisser les peines s'envoler et voyager vers d'autre terre... Parce qu'il faut parfois s'accorder la liberté de rêver... Car les mots sont des armes autant contre l'ennui que contre la peur... Car les sentiments ne s'exprime...