Les mots me frappent avec violence,
Les regards, les gestes et même les silences.
Je me noies dans un océan de combats,
Et je lutte sans relâche, sans savoir pourquoi.Je me débats, je me gifle, je me perds.
À chaque soupire face à ma larme.
Face à cette peur qui me désarme.
Je perds tous repères.J'étouffe, j'étouffe ne le voyez vous pas ?
Je tente de fermer mon coeur, il devient morose.
Je tente d'ériger des barrières autour de moi,
Mais à fleur de peau, les nerfs à vif, je m'expose.Nue face a tous, je suis nue face aux regards.
Je ne parviens pas à me contenir, ils peuvent tout voir.
La moindre étincelle enflamme mon esprit,
Les mirages me noient, me font croire à la folie.Je tente de retenir mon souffle, de ne pas me laisser emporter,
Mes sentiments cognent forts à la porte, veulent la forcer,
Je n'y parviens pas, ils luttent pour s'envoler,
Me laissant devant tout le monde m'effondrer.Cessez de me détailler, cessez de lire en moi,
Hurlez, hurlez ailleurs, laissez moi, ne regardez pas.
Le masque ne tient pas, il glisse constamment,
Malgré tous mes mensonges, celui là n'est que du vent.Est-ce donc irréversible ?
N'ai-je donc pas le choix?
Suis-je condamnée à ce que toujours on lise en moi ?
Est-ce cela, être hypersensible ?Dredre
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Poesya : Somnium Terra
PoetryParce qu'il faut parfois laisser les peines s'envoler et voyager vers d'autre terre... Parce qu'il faut parfois s'accorder la liberté de rêver... Car les mots sont des armes autant contre l'ennui que contre la peur... Car les sentiments ne s'exprime...