Chapitre IV

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Je quitte Adrien et lui dis au revoir. J'entre à peine dans le palace que Lucas me saute dessus:

"Où étais-tu passée ? J'étais mort d'inquiétude !

- C'est vrai ? Tu t'es fais du souci pour moi ? je demande, étonnée.

- Bah oui ! Sinon que serai-je sans toi !? Je n'aurai plus aucun travail !!

- Oh...ah..."

Je prends l'ascenseur,triste et en colère. Lucas ne pense qu'à son travail ! Même pas à moi ! C'est vrai, je lui dois tout : c'est lui qui m'a recueillie quand j'avais dix ans. Mes parents m'ont abandonnée, je ne sais pourquoi et peut-être je ne le saurai jamais...

J'ouvre la porte de ma chambre et je la claque. Je m'installe sur ma chaise et fais mes devoirs sur mon bureau blanc. Puis le travail fini, je m'allonge sur mon lit et m'endors, oubliant le dîner.

La semaine se passa plutôt bien. Je n'oubliais pas mon portable et Lucas savait à quelle heure je sortais. Aujourd'hui c'est samedi. Normalement j'ai une répétition mais j'ai supplié Lucas pour qu'il me laisse prendre du temps avec mes nouvelles amies : Alya et Marinette. Elles m'ont donnée rendez-vous aux Champs-Élysées pour l'après-midi. Puis nous allons manger de délicieux macarons préparer par le père de Marinette.

Je sors alors, tout en regardant derrière moi si Chloé est là, prête à me sauter dessus.

Je marche vers un passage piéton. Le petit bonhomme passe au rouge, je m'arrête. Un vieillard est à côté de moi. Ses yeux plissés ont l'air chinois. Ça passe au vert et nous traversons. Mais une voiture, subitement, a oublié de freiner et tout à coup je prends mon courage à deux mains : j'entraîne le chinois rapidement vers la chaussée. Il était temps ! La voiture est passée sans rien voir. Le monsieur me sourie et me tend une boîte rouge voilette avec des motifs dessus. Je la prends en le remerciant mais il disparut soudainement dans la foule.

Ne cherchant pas à comprendre, je continue mon chemin.

Arrivée au point du rendez-vous, je cherche mes deux amies. Mais aucune est en vue. Je ne comprends pas... Soudain j'aperçois un homme déguisé en Arlequin reculant au loin puis courant. Puis, deux personnes en super héros le suivent.

"Je suis dans un monde de fou, dis-je.

- Peut-être..."

Je me retourne. C'est Alya en train de filmer la scène de combat.

"Ces deux personnes que tu vois là-bas, ce sont Ladybug et Chat Noir. Deux super-héros de Paris ! Tu te rends compte ?? s'exclame-t-elle.

- Wouaaaaah !!! C'est génial ! je m'écris.

- Oui...

- Mais... Où est Marinette ?

- Toujours en retard au mauvais moment..."

La jeune métisse rit puis continue à filmer. Je lui demande timidement :

"Dis-moi, tu veux faire quoi plus tard ?

- Journaliste. Et toi ?

- Oh. Je n'ai pas trop d'idées pour l'instant."

On continue à regarder le spectacle. Mais je commence à m'en lasser et je rentre au palace. Là-bas je m'enferme dans ma chambre.

Je prends la fameuse boîte que m'a donnée le chinois et je l'ouvre. Tout à coup une petite boule de lumière blanche apparaît et une petite bête en sort. J'en reste bouche bée.

"Bonjour Julie, dit-elle.

- Com...comment savez-vous mon nom ? je demande étonnée.

- Eh bien... Mon maître est un de vos fans...

- Ah.

- Mais bref. Je suis un kwami et je m'appelle Fili. Si tu dis : «Fili ! Transforme-moi !» je te donnerai le pouvoir de l'oiseau. Tu peux voler grâce à tes ailes et tu as un boomerang que tu peux séparé en deux autres plus petits. Aussi, si tu dis : «Clicboom !», ton boomerang deviendra comme une bombe sauf qu'il envoie des cris aiguës pour déconcentrer tes adversaires. Mais d'abord, pour te transformer, tu as un miraculous : une ceinture. Vas-y, mets-le."

Je mets le "miraculous" et je dis :

"Euh... Fili... Transforme-moi ?"

Miraculous, un nouveau héros.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant