Charlie Puth - 2

114 5 7
                                    

j'ai pensée à toi xnopressure ;(

-

Minuit. Tu étais allongée en boule sur l'herbe fraiche du terrain de foot de ta petite ville Américaine. Il faisait froid et les larmes chaudes qui coulaient sur tes joues te faisaient frissonner. Tu avais le cœur brisé, tu ne savais plus quoi penser. À force de te renfermer sur toi même et de faire comme si rien ne t'atteignait, un cocon que tu croyais indestructible s'était formé autour de toi. Mais aujourd'hui tout était différent. Tes émotions étaient ressorties du plus profond de toi même. Et maintenant, tu étais là. En pleine nuit, allongée sur un terrain de football. Pour la première fois depuis longtemps, tu pleurais. Tu en avais besoin. Cela te faisait tellement de bien en fin de compte.
 
Quelqu'un s'approcha de toi. Tu sursautas et te releva brusquement restant assise la tête levée vers l'inconnu. La personne te prit dans ses bras doucement.
 
-Chhuut. Ça va, je suis là, prononça-t-il d'une voix douce et réconfortante.
 
Tu reconnu cette voix. Charlie. Tu ne voulais pas le voir. Pas lui. Après ce qu'il t'a fait.
Il te mit sa veste sur tes épaules et te souleva doucement pour te porter. Tu ne devais pas aller avec lui, surtout pas. Mais tu étais faible et frigorifiée. Tu te laissa donc aller dans ses bras. Tu fermas les yeux et te laissa bercer par ses pas.
 

Vous arrivèrent dans une maison qui devait être la sienne. Il monta des escaliers puis t'allongea sur un lit. Il t'aida à enlever tes chaussures et le reste puis te mit un t-shirt. Il alluma une lampe de chevet pour que la lumière te fasse moins mal aux yeux puis il sortit de la chambre.
 
 Tu avais arrêter de pleurer. Tu ne savais pas du tout ce qui allait se passer après. Tu n'arrivais pas à te réchauffer.
 
Quelques minutes plus tard, Charlie ré-entra dans la chambre et s'assit à côté de toi sur le bord du lit. Il te caressa doucement les cheveux et te chuchota :
 
-Hey. Tiens. Assied-toi, d'une voix toujours aussi douce et calme.
 
Tu ouvris un œil, puis l'autre. Tu n'osais même pas penser à la tête que tu devais avoir avec ton maquillage qui avait couler et tes yeux rouges. Il te tendis une tasse. Tu la prit dans les mains et commença à siroter les liquide chaud qu'elle contenait. Un bon chocolat chaud. Tu n'aurais pas rêver mieux pour te réchauffer. Tu ne disais toujours rien et tu n'osais pas le regarder en face. Lui en revanche restait te regarder. Le temps que tu finisse ta tasse, il arriva avec du coton et t'enleva tout ton maquillage qui avait couler. Il en profita pour t'essuyer tes larmes avec un mouchoir. Tu fermas les yeux sous l'effet de sa main sur ta peau. Il était doux. Il se leva pour aller jeter ce qu'il avait dans la main puis il se ré-assit à côté de toi. Il posa doucement sa main sur ta joue et te la caressa avec son pouce. Tu osas le regarder dans les yeux.
 
-Pourquoi tu fais ça pour moi? demandas-tu d'une façon assez brutale.

- ...

-C'est la pitié en fait.

-Dis pas ça, réponda-t-il tout de même.

- Pourquoi? Parce que c'est la vérité ?

-Non.

-Pourquoi alors ?

-Parce que. Repose toi.
 
Il éteignit la lumière, sorti la chambre et quelques minutes plus tard tu entendis l'eau couler. C'est le moment. Tu te leva du lit et attrapa difficilement tes habits. Tu les mis avec le plus de rapidité possible. Tu étais très très faible mais tu réussi à descendre les escaliers et sortir de la maison. Tu marchas dans la rue quand Charlie sortit de chez lui et coura derrière toi pour te rattraper. Tu marchas de plus en plus vite mais il te rattrapa et te saisit par le bras. Tu crias et commença à pleurer encore une fois.
 
-Lâche-moi j'ai pas besoin de ta pitié Charles Puth ! J'ai pas besoin qu'on m'aide. Je me débrouille très bien toute seule !

- Ouais ! Tu te débrouillais très bien toute seule jusqu'à aujourd'hui où tout ce que tu ressentais au plus profond de toi est sorti et que t'as péter un câble !
 
Il y eu un moment de silence.
 
-Quoi que tu fasse, tu ne pourras jamais y arriver seule. Je me suis comporté comme un connard avec toi, oui. J'ai fait en sorte que tu m'aimes pour mieux te détruire comme tu l'as fais à certaines personne sans savoir moi-même la douleur que tu cachais au plus profond de toi. Et je t'ai lâcher au moment où tu t'attachais le plus à moi. Je suis un connard. Oui. Tu as raison. Mais en te faisant mal je me suis fait du mal. Je nous ai fait du mal. Parce que je n'ai jamais aimer quelqu'un autant que toi. Je n'ai jamais ressenti quelque chose d'aussi fort pour une personne. Et je te le dis t/p, en caleçon, dans la rue, au beau milieu de la nuit. Je te le dis, je te le crie. Je t'aime!
 
Tu rigolas légèrement et tu te précipita dans ses bras pour l'embrasser tendrement. Il te prit la main et vous rentrèrent. Tu te couchas dans ses bras, te sentant protégée et moins seule.
 
-Je t'aime t/p.

- Je t'aime idiot.

ImagineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant