L'Interprète

421 37 58
                                    

Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Seule l'histoire est de moi ! :D

Base : FMA (manga)

Rating : T

Genre : Romance – Hurt / Comfort – OS – Shônen-Ai (Edvy)

Résumé : Cohabiter, ce n'est jamais facile. Alors faire ménage à trois avec deux piles électriques survoltées qui s'aiment mais ne se comprennent pas... Al a testé pour vous, et il peut l'affirmer, ce n'est pas de tout repos !

Musiques : Nocturne of Amestris (FMAB OST 2), Teardrop, You Belong With Me, We Are Never Ever Getting Back Together (Taylor Swift), Interlude (FMAB OST 1), 22 (Taylor Swift)

Note : Voici un petit OS dont l'idée m'est venue récemment. Après ma dernière grosse fic, je ressentais le besoin de revenir à une intrigue plus simple et guillerette, qui me permettrait de simplement décompresser et, si possible, de vous amuser un peu ;3 J'espère pouvoir y parvenir ! Je vous souhaite une bonne lecture ~

---------------------------------

« Je peux savoir où tu vas ?

- Nan.

- Et je peux savoir pourquoi j'ai pas le droit de savoir ?

- Non plus.

- Sympa.

- Ouais, il paraît.

- Tu peux te calmer ?

- Tu peux me foutre la paix ? »

Un silence.

Alphonse soupira tout bas.

Dans la pièce adjacente, la conversation s'envenima :

« Changer de ton, ça te dirait pas ?

- Nan.

- M'expliquer pourquoi tu me fais la gueule ?

- Parce que justement, tu sais pas pourquoi je te fais la gueule. C'est ça, le problème. »

Un nouveau silence.

Puis, le bruit de la porte qui claque violemment.

Alphonse sursauta avec celui-ci et se tassa dans le fauteuil qu'il occupait, fatigué d'avance. Il reposa le livre en compagnie duquel il se détendait jusqu'à ce que ces éclats de voix malheureusement familiers ne le tirent de sa bulle, puis secoua la tête. Impossible de passer une soirée tranquille : la nuit n'était jamais suffisamment animée pour les deux furies avec lesquelles il partageait ce petit appartement en plein cœur de Central. Et le fait qu'il fût vingt-deux heures passées n'empêchait aucunement ses deux colocataires de vivre leur vie comme en plein jour, au mépris des voisins – dont les plaintes étaient par ailleurs fréquentes. Cela dit, d'ordinaire, Alphonse était plutôt tiré de ses rêveries et autres occupations par d'autres types de cris. Néanmoins, cette nuit, apparemment, c'était plutôt le désamour qui était au menu. Comme bien souvent ces derniers temps.

« PUTAIN ! » rugit une voix masculine vraisemblablement un peu agacée tandis que le fracas d'un objet qui explosait contre un mur accompagnait ce juron expectoré avec tant d'énergie. « Merde, à la fin ! Qu'est-ce que j'ai fait, encore ?!

- Je l'ignore, Envy, mais tu seras gentil de ne pas tout casser chez nous », avertit Alphonse d'une voix lasse de ce qu'il présageait : il allait devoir passer plusieurs heures en compagnie de l'homonculus. Un homonculus qu'il ne portait pas spécifiquement dans son cœur et avec lequel son frère avait pris la mauvaise habitude de le laisser quelques heures sitôt qu'il se prenait la tête avec.

LifeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant