Ceux qui hurlent

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Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas. Ils sont à Hiromu Arakawa :)

Base : FMA (manga)

Rating : M

Genre : Hurt / Comfort - Romance - OS - Yaoi (Edvy)

Musiques : Takurami (Higurashi no naku koro ni, OST 1), Chichi to Musume (Jigoku Shôjo, OST 1), Omoide, Shunjun et Kaen (Jigoku Shôjo, OST 2), Omoi date (Higurashi no naku koro ni, OST 1), Main theme - kai (piano) (Higurashi no naku koro ni, OST 2), Main theme - Ai (Higurashi no naku koro ni, OST 3), Zasetsu (Higurashi no naku koro ni, OST 2), Kyôdai (FMA, OST 3)

Résumé : Jusqu'à présent, il s'était montré sourd à beaucoup de choses et s'était enfermé dans une pièce où il était seul. Plus facile. Mais maintenant, la porte de cette pièce s'est ouverte. Et elle ne se refermera plus.

Note : Cet OS est un peu particulier, puisqu'il traite, un peu comme Une étreinte, d'une thématique davantage liée au manga que celles traitées par les autres OS. Mais je ne vous en dis pas plus pour ne pas vous spoiler ! Bonne lecture ;p

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ATTENTION ! Cet OS, contrairement au reste du recueil, est en rating M ! Il contient une scène de sexe explicite. Veuillez en prendre note avant votre lecture et, si vous avez en dessous de seize ans, veuillez quitter la page.

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L'orage, survenu subitement quelques heures plus tôt, tempêtait à présent sur Central avec un acharnement remarquable que les heures n'atténuaient pas. Au contraire : les éclairs qui accompagnaient la tempête zébraient maintenant constamment le ciel, plongé dans une nuit aux allures de jour. Serpents lumineux déchaînés, ils déchiraient la voûte céleste si fervemment qu'ils donnaient l'impression de vouloir s'entre-déchirer jusqu'à ce qu'il n'en restât plus qu'un seul. Leurs violents heurts faisaient mugir plus encore le vent, pourtant déjà bien puissant. De fait, et malgré l'heure avancée, il ne devait pas être à Central un seul citoyen endormi.

Rien d'étonnant, donc, à ce que dans la chambre de l'un des innombrables petits appartements que comptait la capitale, deux silhouettes étroitement nouées ne dormissent pas. Toutefois, cela n'était en aucun cas dû au tapage de l'orage. Non. Elles étaient simplement trop concentrées sur la musique de leurs sens pour prêter une oreille attentive aux rugissements du ciel. Et si ce dernier avait tendu la sienne, il y aurait trouvé à rougir. Car ce n'était pas le fracas du tonnerre qui saturait ce petit espace intime, mais bien les halètements saccadés de deux êtres liés l'un à l'autre par leurs corps et leurs pensées.

« Envy... » gémit Edward dans le cou de l'homonculus penché sur lui.

Sa voix était suppliante. Ses mains, qui pressaient fiévreusement le corps musclé de son partenaire, l'étaient plus encore.

Encore un peu, et il goûterait au paradis.

Encore un peu, et son amant l'y suivrait. Il le savait.

Encore un peu...

« Envy... ! »

Juste un peu...

« Envy ! »

Edward, les yeux clos, s'arqua. Ses orteils agrippèrent les draps. Sa respiration s'accéléra. Il allait... Il allait...

« PUTAIN ! » jura soudainement Envy.

Ses amples mouvements de hanches s'interrompirent.

Et le plaisir cessa.

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