« Non »

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Disclaimer : Les personnages ne m'appartiennent pas ! Ils sont à Hiromu Arakawa, qui a eu le bon goût de les créer :p

Base : FMA (manga)

Rating : T

Genre : Hurt/Comfort – Romance – Shônen-ai (Edvy) – OS

Résumé : Tout était parti d'un « non ». Un simple, petit, tout petit « non ». S'était alors abattue l'apocalypse.

Musiques : Spanish Sahara, Mountains, The Sense of Me, Timeless, Mt. Washington, Golden Hour (Life Is Strange OST)

Note : Je ne sais pas trop pourquoi cette fic m'est venue. Peut-être parce qu'elle m'apparaît comme une étape nécessaire de la relation qu'entretiennent Edward et Envy ? Je pense que c'est un passage important qu'il leur faudrait franchir, à un moment. Ou « surmonter », plutôt. Ce moment où ils se tiendraient résolument tête, l'un à l'autre, et où Envy devrait apprendre à porter son regard plus loin que lui-même pour espérer pouvoir goûter, un jour, à une relation normale avec quelqu'un.

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BAM !

Edward sursauta. Un exploit, compte tenu de la raideur de ses membres.

SCRASH !

Il tremblait. De tout son corps.

À vrai dire, il n'osait même plus respirer.

CLANG !

Le fracas de la tringle à rideaux qui rencontrait l'étagère résonna autour de lui comme un coup de tonnerre, se répercuta dans la moindre de ses cellules. L'impact fut si puissant que pendant quelques secondes, sa tête lui parut vibrer de l'intérieur. On eut dit que la chambre entière était secouée par un véritable tremblement de terre. Edward en était presque assourdi. Mais même ainsi, impossible pour lui de manquer les hurlements qui saturaient la pièce.

Dieu merci, depuis peu, Alphonse et lui avaient déménagé dans un pavillon. Avec un tel ramdam dans un immeuble, lui et son frère se seraient retrouvés assaillis par les plaintes des voisins en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire – ou pire, avec l'armée à leur porte. Après, le blond ne se leurrait pas non plus : vu le vacarme, s'il mettait les pieds dehors le lendemain, il était sûr de s'attirer les regards réprobateurs du voisinage. Sans doute, non plus, ne manquerait-il pas d'être au cœur de leurs commérages. Mais bon. Ça, il aurait tout lieu d'y penser quand la crise serait passée.

Quelle crise ?

Celle d'Envy.

Et il lui fallait la gérer. Vite.

« RAAAAAH ! »

L'homonculus balaya d'un revers de sa queue reptilienne tout ce qui se trouvait sur le bureau du jeune alchimiste. L'adolescent accusa le coup, mais intériorisa la perte de son mieux. Cela n'était pas une mince affaire alors qu'il voyait ses dernières recherches en date voler dans les airs, emportées par le tourbillon de colère de l'androgyne, quand elles n'avaient pas été tout bonnement mises en pièces par les griffes de ce dernier ou tachées d'encre, une fois au sol, par l'encrier qui s'était renversé dans la foulée. Avec elles, c'étaient autant d'heures de travail qui partaient en fumée. Mais Edward n'allait certainement pas prendre le risque de s'approcher pour les récupérer et tenter de sauver ce qui pouvait l'être encore. Il n'était pas fou : vu la situation, s'il s'avançait, il risquait de se prendre un coup perdu qui l'emmènerait direct à l'hôpital – voire la morgue. Or, il ne tenait pas à finir en confettis. Ce n'était d'ailleurs pas pour rien qu'il s'était empressé de congédier Alphonse lorsque celui-ci avait pointé le bout de son nez, alerté par ce tumulte en plein milieu de la nuit.

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