PDV Mérida :
J'ouvris mes yeux et la première chose que je vis fut le sourire de l'homme que j'aime. Ce sentiment de sécurité à chaque fois que je me trouvais à ses côtés devenait de plus en plus fort. J'étais en train de tomber purement et simplement dans le piège qu'est l'amour. Il me regardait, ses yeux foncés me paraissant plus intenses encore qu'à leur habitude.
- Bonjour Mérida.
J'étais tellement heureuse. En parlant et nous embrassant une bonne partie de la nuit, nous avions fini par nous endormir adossés au pieds de mon lit. Je reposai ma tête sur son épaule puis enroulai mes bras autour de lui, le serrant le plus fort possible contre moi. Encore une fois, il me refit un de ses numéros prétentieux.
- Je crois que je pourrais m'y habituer. Après tout, je suis irrésistible, n'est-ce pas ma princesse ?
Cette réflexion me fit exploser de rire. Tout à coup, quelqu'un le stoppa en frappant à ma porte. Je plaquai alors ma main sur la bouche de Rustik pour qu'il ne dise pas un mot.
- Oui ? Demandai-je nerveusement.
- Princesse, il est l'heure de vous réveiller. Aujourd'hui a lieu votre mariage !
Mon mariage... Avec Harold... Ce retour forcé à la réalité me fit l'effet d'un coup de poignard dans le cœur.
- Ou... Oui... J'arrive...
Quand j'entendis les pas de la servante s'éloigner, j'enlevai ma main de la bouche du viking. Il me regardait tristement. Je me levai et partis en direction de la porte. Quand je fus sur le point de l'ouvrir, Rustik m'empêcha d'avancer.
- Où vas-tu ? Me demanda-t-il.
- Je crois qu'il est temps que j'ai une conversation avec ma mère.
PDV Astrid :
Nous avions passé notre dernière nuit ensemble. Le mariage approchait et les bruits de pas que j'entendais à travers la porte résonnaient comme une horloge comptant les secondes pendant lesquelles nous serions ensemble. Je ne pouvais pas y penser !... Je ne le voulais pas... Enfin réveillé, Harold me serra dans ses bras comme si sa vie en dépendait... Ce qui était le cas... en tous cas pour moi... Je ne savais plus si j'arriverais à supporter notre séparation. Depuis toujours, je vis uniquement pour lui... Il embrassa ma bague en affichant un sourire forcé, pour ne pas m'inquiéter. Pourtant, je remarquai bien l'immensité de sa souffrance. Il ne voulait pas se marier, je ne le voulais pas non plus. Je fis comme lui : sourire forcé cachant les larmes, puis, quand on vint le chercher, je le laissai partir, me retenant de toutes mes forces pour ne pas courir le rattraper, et mes joues devinrent deux lacs au courant fort.
PDV Mérida :
J'avançais fièrement dans le palais plus déterminée que jamais, cherchant ma mère dans chaque coin et recoin du château.
- Excusez-moi ! Interpellai-je une servante.
- Oh ! Princesse ! Excusez-moi mais je n'ai pas vraiment le temps...
- Où est la reine ? La coupai-je.
- Sa majesté est dans la salle du trône... Mais princesse ! Vous n'êtes pas encore habillée pour la cérémonie ! S'il vous plaît, laissez-moi m'en occuper !
- Qu... Quoi ? Non... Attendez ! Ce que je dois lui dire est vraiment de la plus haute importance !
Sans même m'écouter, la jeune servante me traîna dans la chambre où se trouvait une magnifique robe d'un blanc éclatant, ornée de motifs d'or. Les manches étaient longues et amples, mais laissait tout de même découvrir mes épaules... En la choisissant, ma mère avait bien pris en compte mon besoin de bouger librement... Comment pouvais-je lui demander d'annuler ce mariage qu'elle a mis tant d'effort à préparer ?
VOUS LISEZ
Quand l'Amour s'en mêle
أدب الهواةAu cours de cette terrible guerre que menait Berk contre Drago, mon père mourut, et ma mère réapparut. Je fouillais de temps en temps dans les affaires de mon défunt père, jusqu'à ce que je trouve une chose qui me mènera à une grande et bien triste...