Une soirée bien tranquille / Fedora Smith

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Évidemment que j'ai été abandonné et adopté mais je ne l'ai jamais dit à personne car personne ne m'avait demandé si j'étais une enfant adoptée. Le reste du dîner fut sauvé par les blagues incessantes de Erik sur ce pauvre Charles. Je n'avais jamais autant ri de toute ma vie, avec eux, je me sentais libre de mes paroles et je me sentais enfin chez moi, entourée de personne comme moi. Je ne remercierai jamais assez le ciel de m'avoir offert cette deuxième chance que je ne méritais pas. Erik s'en alla, et nous força Charles et moi à parler, ce qui n'était pas déplaisant, je commençais à l'apprécier comme ce qu'on sera toujours, pour mon plus grand malheur, des amis, lui et moi serons que des amis. Je n'avais vu une pareille amitié chez des hommes et tout me laissa penser que Erik et Charles s'aimaient... C'est ridicule mais je le pensais, je montai me coucher, avant le beau brun. Des habits qui correspondaient à mon style vestimentaire étaient suspendus sur des cintres dans une armoire datant du XII ème siècle, un pyjama fait d'un débardeur noir et d'un bas noir à pois blanc était plié sur un lit à baldaquin. Je me déshabillais, revêtue mon pyjama et me glissai dans le lit moelleux, j'entrai dans le royaume de Morphée qui me tendaient les bras.
" Je me trouvais dans une ruelle étroite et salle, mon cerveau m'ordonnait de courir mais mes jambes n'obéiraient pas... « Qu'est ce qui m'arrive ? Où suis je ? » n'arrêtais-je pas de penser. En plus d'être salle et étroite, la ruelle était humide et une odeur nauséabonde l'emplissait, je voulus crier mais ma voix parut bloquée... Je ne comprenais pas.... Soudain j'entendis une détonation. Un coup de feu, mes jambes obéirent à l'ordre de mon cerveau, à savoir : Courir ! Je courus vers le bruit de la détonation, cinq silhouettes étaient penchées sur un corps inanimé. Je m'avançais prudemment, ne faisant aucun bruit et je réussi à distinguer la victime. C'était.... C'était Charles..... J'étouffai un cri... Mon cœur se serra, des larmes embrouillèrent ma vue. Je me sauvai, ou du moins, je souhaitait me sauver. L'un des meurtriers de Charles m'avait repéré et il m'avait attrapé le poignet, il tira dessus afin de m'emmener devant ses amis. J'étais devant eux, le poignet droit, celui dont je me sers pour utiliser mon pouvoir télépathique était toujours fermement tenu, le visage des cinq meurtriers de Charles m'étaient étrangement familier... Quand j'eus compris de qui il s'agissait, je poussait un cri de haine et de tristesse.... »

Blood and honor of a psychic killer / Charles Xavier fan fiction / Tome I Où les histoires vivent. Découvrez maintenant