Blood and honor of a psychic killer / Charles Xavier fan fiction / Tome I

Un entraînement intensif / Charles Xavier

J'entendis un cri provenant de la chambre de Fedora. Je me levai d'un bond, enfila une chemise et un pantalon rapidement avant de partir vers sa chambre. Je toquai, pas de réponse, je toquai une seconde fois, toujours pas de réponse, malgré la promesse que je me suis faite, il y a longtemps concernant mon don de télépathie, je commençais à mettre ma main sur ma tempe et m'apprêtais à fermer les yeux quand un second cri retentissait dans le manoir, je n'avais pas de temps à perdre, je defonçais la porte par un coup de pied et entrait dans la chambre de Fedora, cette dernière était dans son lit, elle bougeait beaucoup trop pour que ce soit un rêve, je me mis près d'elle, son sommeil semblait agité, elle était en sueur. Elle devait fuir quelque chose ou quelqu'un. Je lui pris la main et essayai de la calmer en lui parlant, en essayant de créer un contact psychique, je caressais son doux visage et passai mon autre main dans ses longs cheveux blonds. Je lui murmurais en creux de l'oreille : Ne t'inquiète pas, je suis là. Je ne sais pas si ma présence ou ma voix l'avait calmé mais quoiqu'il en soit, j'avais réussi à la rendre paisible. Je l'embrassais sur le front, ce qu'il la fit sourire et aussi rougir, et je partis, la laissant se réveiller. Je descendis à la cuisine et préparai le petit-déjeuner, étant déjà habillé, il n'était pas la peine que je remonte, Fedora descendit les escaliers, fatiguée et l'air de mauvaise humeur. Toutefois, elle m'adressa  un sourire radieux et me souhaita un bonjour, je lui souris à mon tour et lui servit un café au lait avec des croissants ainsi que du jus d'orange. Elle me remercia et me demanda le programme de la journée. Pour ne rien vous cacher, je lui ai dit la moitié du programme d'entraînement que j'avais préparé la veille,  avant qu'elle ne monte se coucher...
                              §
Je m'étais vêtu d'une combinaison jaune et noire assez... Voyante est-ce le mot approprié ? Bref, la combinaison enfilée, j'avais placé des objets qui étaient plus ou moins lourds pour entraîner son esprit à soulever et à déplacer des objets lourds. J'attendais sa venue qui ne tarda pas, ayant des infinités avec le S.H.I.E.L.D, je leur ai gentiment demandé de me donner une combinaison noire dont ils ne servent plus, ils m'en ont généreusement envoyé une qui semblait être à la taille de Fedora, cette dernière arriva, habillée de la combinaison qui lui alla à merveille. Elle se mit devant moi, attendant mes ordres, je lui demanda de soulever et/ou de déplacer l'objet qui lui semble le plus léger, elle se positionna devant le tronc d'arbre où étaient posé les dits objets. Une clé anglaise, une cannette de soda, un miroir et une armoire sont les objets qu'elle réussit à soulever par la force de son esprit, j'étais impressionné qu'elle réussisse du premier coup à les soulever tous en même temps. Voyant qu'elle se débrouilla bien, je durcis un peu plus les exercices, mais en vain car elle réussit à soulever un camion, ma voiture et elle avait même réussi à ouvrir les volets de sa chambre. Elle était puissante, mais je savais qu'elle usait de sa colère, de sa haine et de sa fureur, je lui demandai de déposer les objets et de venir près de moi, je lui demanda quelque chose qu'il la déstabilisa, à savoir de faire la même chose qu'a l'instant sans faire appel à ses mauvais sentiments.
      « Mais c'est comme ça qu'on m'a apprit à me servir de mes pouvoirs ! s'exclama-t-elle. Comment puis-je y arriver ? dit-elle en tombant au sol, l'air abattu.
       - Comme nous tous sur cette terre, nous avons de bons et de mauvais souvenirs. Tes « amis » t'ont forcé à te remémorer tes mauvais souvenirs. Moi je te demande de faire appel à de joyeux souvenirs. Tu peux y arriver. »
Elle me regarda, et détourna le regard, elle parut réfléchir et se décida, elle se leva d'un bond, déterminée. Elle se mit devant les objets, ferma les yeux, inspira un bon coup, mis sa main droite sur sa tempe et dû penser à un souvenir heureux, quelques objets un peu lourds et légers s'élevèrent dans les airs. Je mis une main sur son épaule voyant qu'elle faiblissait, et je lui murmurai :  « C'est bien continue. Tu peux y arriver. J'ai confiance en toi. Ouvre les yeux. », elle ouvrit les yeux et un sourire irradia son visage angélique. Elle s'arrêta, faisant tomber les objets qui étaient suspendus dans les airs, et me sauta dans les bras, et sans que je m'en rende compte, m'embrassa, j'en fus surpris et intensifia notre baiser. Quand elle prit conscience de notre baiser, elle se detacha de moi, j'avais senti mes joues devenir rouges. Elle s'excusa et courut à l'intérieur du manoir, me laissant seul.