Fanfiction Jérémy Ferrari "FOUS LE BORDEL"

Le spectacle

    Deux jours plus tard, le jour "J"

Avant de commencer l'histoire, j'ai juste mit une petite interview de Jérémy Ferrari (qui vient de sortir) pour que les personnes qui ne le connaissent pas puissent imaginer à quoi il ressemble, son état d'esprit... Bref, pas que je doive tout expliquer dans l'histoire le style de son humour, etc... Bonne lecture!

Je me lève de ce banc sur lequel je dormais. Il fait très froid ce matin. J'observe les gens, et j'en déduis qu'il doit être 6h20 du matin. Il n'y a que les boulangeries qui sont ouvertes, et les places de parking devant le supermarché sont presques toutes vides. Je me rendis compte d'un truc:
Dans ma poche, j'ai 4,25 euros que j'ai trouvé hier par hasard dans les pavés... À peine de quoi prendre un petit déjeuner...
Mais le pire, c'est que je ne vois pas comment, en une demie journée, je vais pouvoir trouver les 41 euros manquant..  Ça me désole, je n'ai pas traversé toutes ces villes à pieds juste pour dormir sur un banc dans un parc bordel! J'étais très énervée. Et déçue surtout.
Je décidai alors d'aller m'acheter un chocolat chaud et un croissant avec le peu que je possédais.

Puis, le soir vint. Je ne pouvais entrer dans la salle. Mais j'avais apperçu une petite lucarne d'où l'on pouvait voir la scène. Elle se situait juste dans une petite ruelle, je n'avais plus qu'à escalader cette façade en emplilant quelques cartons! Folle de joie, je m'y précipita.

Le spectacle allait commencer, il avait beau y avoir un vent glacial, je m'en fichais complétement... J'ai passé les 2h30 du spectacle à me tordre de rire! "Cet homme est vraiment en génie" pensais-je. Rire du terrorisme, de Daesh, des ONG, des fussiades, du Bataclan... C'est du pur génie! Et il n'a que 32 ans! En plus, je dois reconnaître qu'il est vraiment très beau, avec ses cheveux noir, sa carrure de sportif, et son sourire... Houla faut vraiment que je me calme moi! Me suis-je murmurée tout bas. J'aimais tellement cet humour si noir! J'étais réellement fane de lui.

Quand le spectacle "Vends deux pièces à Beyrouth" fut fini, je dus bien redescendre. Seulement, depuis, la neige s'était transormée en glace, ce qui glissait énormément, surtout lorsque l'on se trouve sur un toit! De plus, certains cartons que j'avais empliés pour pourvoir monter étaient tombés à cause du vent.
Je soupirai. Je devais bien descendre d'une manière ou d'une autre...
-Bon ben, quand faut y aller, faut y aller! Me disais-je pour essayer de me persuader que ce n'était pas dangereux. Je n'avais qu'un vieux t-shirt noir troué, ainsi qu'un jean, tout antant troué. Autant vous dire qu'en hiver, ce n'est pas top! Mes baskets usagées (sobres, elles aussi noires et blanches) glissaient avec les semelles abîmées par le temps.

Le mur était fait de briques.
-Je pourrais m'agripper à l'une d'elles et descendre petit à petit! J'étais plutôt contente de mon idée.

Je m'y mit. Les deux premiers mètres étaient plutôt faciles. Les espaces entre les briques étaient larges, ce n'était pas plus compliqué qu'un mur d'escalade.
Mais, distraite par un pigeon qui me volait autour, je lâcha une prise, puis bascula en arrière!
-Et merde... M'écrais-je avant de tomber. 4 mètres me séparaient du bitume froid de l'hiver.
Autant vous dire que vous avez le temps de regretter votre idée!