Heritage

chapitre 6

PDV de Samantha

Je hais les araignées.
À quoi cela sert dans la chaîne alimentaire?!

Et le rire de Matthew était juste incroyablement beau...
Non! Tout ceci n'était qu'une couverture! Il était ignoble! Juste ignoble!

Ses yeux sangs étincelants de dangerosité, ses lèvres fines ne soufflants que promesses, ses pommettes à chaques sourires vraies, ses cheveux bruns constamment en bataille, sa mâchoire carrée sans doute aussi puissante que je le pensais, voire plus, son parfum de menthe rappelant l'enfance... ce n'était qu'une couverture invitant les gens à s'approcher sans danger, vous inspirant confiance. Comme un homme vous tendant la main au moment où vous en auriez le plus besoin.

Pourquoi cela m'importait il autant d'ailleurs?
Je devrais juste me contentai de le haïr...

Un hurlement venant d'une femme du château attira mon attention pendant un bref instant... alors je n'étais pas la seule à vivre ce cauchemar...

Dans la pièce dans laquelle où je me sentais le plus en sécurité, c'est à dire mon lieu d'éveil, j'étais recroquevillée dans la paille, en train de me remettre en question...

Les jambes ramenaient à ma poitrine, mon menton sur mes genoux, je tentais en vain de forcer mon esprit à se souvenir, quitte à m'en rendre folle.

Pourquoi je ne me souviens pas?

_ C'est pas vrai, murmurai je. Tout ceci n'est qu'un putain de cauchemar. Je vais me réveiller.

Je fermai les yeux tentant de me réveiller malgré le fait que je savais que j'étais dans la vie réelle. Malheureusement.

Mon ventre ne se manifestait plus grâce à la bouillie de tout à l'heure que j'avais été contrainte d'avaler... après avoir compris que c'était ça, ou la mort.

_ Allez. Au lit.

Je relevai la tête pour apercevoir Monsieur Leg, un étrange liquide rouge sombre comme ses yeux barbouillait sur un coin de ses lèvres.

_ Quoi? Déjà?

_ Sans discuter, reprit il.

On croirait la phrase tipique du père appliquant l'éducation à l'ancienne avec ses gosses...

_ Oh et magnifique ta prestation de tout à l'heure avec l'araignée, ricana t'il.

_ Connard, soufflai je entre mes dents.

_ Quoi? Demanda t'il comme surprit.

Il attrapa mon bras entre ses doigts et le serra jusque bloquer ma circulation sanguine... au point d'en sentir mes os et de faire blanchir mon bras.

_ Vous me faites mal, couinai je en tentant de me débattre.

Il s'ecarta de lui même, semant la formation d'un bleu, pour enchaîner mes poignets et se rapprocher de mon oreille.

_ Passe une bonne nuit Samantha.

Sur ce, il me pinça la joue comme le ferait une grand mère trop protectrice et se releva avant de partir, emportant tout espoir d'un lendemain plus beau que le précédent...

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